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Le Musée d’Orsay achète un grand dessin de Firmin Baes

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30/3/23 - Acquisition - Paris, Musée d’Orsay - Depuis plusieurs années, l’institution parisienne s’efforce d’étoffer ses collections belges, tant du côté naturaliste que néo-impressionniste : on se souvient ainsi du dessin de Xavier Mellery acheté à la Tefaf de Maastricht en mars 2019 (voir la brève du 6/7/19) ou du chef-d’œuvre de George Morren entré quelques mois plus tard (voir la brève du 5/12/19) tandis que le petit fonds d’œuvres de Léon Frédéric fut récemment enrichi d’un tableau (voir la brève du 19/8/21) et d’un grand fusain (voir la brève du 28/4/22). Le Musée d’Orsay a également pu acquérir un passionnant dessin (ill. 1) de l’un de ses meilleurs élèves, jusqu’ici absent de ses collections et peu connu hors de Belgique : Firmin Baes.


1. Firmin Baes (1874-1943)
Étude pour Le Retour de l’enfant prodigue, 1896
Mine de plomb sur papier - 53 x 70 cm
Paris, Musée d’Orsay
Photo : Lancz Gallery
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Celui-ci trônait sur le stand de Patrick Lancz lors du vernissage du Salon du dessin en mai 2022 (voir l’article), mais fut rapidement décroché après avoir été réservé par les responsables du musée parisien qui reconnurent aussitôt sa qualité. Signée et datée d’août 1896, la feuille est aussi dédicacée à la mère de l’artiste et fut d’ailleurs conservée dans sa descendance jusqu’à l’année dernière. Très aboutie, cette grande étude à la mine de plomb prépare la plus grande toile (ill. 2) connue de Firmin Baes, qu’il composa à l’âge de vingt-trois ans en vue d’être présentée en 1897 à l’Exposition internationale de Bruxelles puis de concourir au fort prestigieux prix Godecharle.


2. Firmin Baes (1874-1943)
Le Retour de l’enfant prodigue, 1897
Huile sur toile - 173 x 299 cm
Collection particulière
Photo : Gillis Goldman Fine Art
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Si l’artiste échoua, Le Retour de l’enfant prodigue impressionna favorablement les amateurs comme la critique. L’Art Moderne fut particulièrement…

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