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Une première œuvre d’Eleanor Fortescue Brickdale pour Orsay

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9/1/24 - Acquisition - Paris, Musée d’Orsay - Nous l’avons plusieurs fois précisé : encore restreinte, la collection d’art britannique du Musée d’Orsay constitue un axe majeur de sa politique d’acquisition. La rejoignaient tout récemment encore, un nouveau portrait par John Everett Millais (voir la brève du 22/6/23) et, avant lui, deux aquarelles d’Arthur George Walker et d’Arthur Severn (voir les brèves du 25/2/22 et du 9/2/23) ainsi qu’un vitrail de Burne-Jones et Morris (voir la brève du 9/12/20). Don du fonds Meyer Louis-Dreyfus - en soutien aux artistes des écoles étrangères -, par l’intermédiaire de la Société des Amis des Musées d’Orsay et de l’Orangerie, une nouvelle toile vient à son tour l’étoffer, offrant au corpus une nouvelle artiste, Eleanor Fortescue Brickdale, figure-clé de la dernière phase du préraphaélisme.


1. Eleanor Fortescue Brickdale (1871-1945)
The Pale Complexion of True Love, 1899
Huile sur toile - 106,5 x 118 cm (avec le cadre)
Paris, Musée d’Orsay
Photo : RMN-GP/S. Crépy
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Peintre, illustratrice et designeuse anglaise des plus populaires au début du XXe siècle, contrainte à une moindre production après la Première Guerre mondiale pour des raisons de santé, elle tomba dans l’oubli et semblait - si l’on se fie à la base POP du Ministère de la Culture [1] - absente des collections publiques hexagonales jusqu’alors. Signée et datée de 1899, pourvue d’un beau cadre portant le titre The Pale Complexion of True Love, la toile a été acquise auprès d’un collectionneur privé au Royaume-Uni. Passée en vente à une unique occasion, chez Christie’s à Londres le 11 juin 1993, elle ne fut par la suite présentée publiquement que lors de l’exposition Pre-Raphaelite Women Artists organisée par la Manchester Art Gallery, les Birmingham Museum and Art Gallery et la Southampton City Art Gallery en 1997-1998, soit un siècle ou presque après son exposition initiale à la Royal Academy of London en 1899, deux ans…

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