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Emmanuel Pénicaut nommé directeur des collections du Mobilier national

24/10/22 - Nomination - Paris, Mobilier national - La publication à venir demain sur de récents enrichissements du Mobilier national nous a fait réaliser que nous avions négligé de signaler la nomination d’Emmanuel Pénicaut, certes annoncée au cœur de l’été [1] mais surtout parfaitement logique, s’agissant d’une promotion interne. Âgé de quarante-trois ans, celui-ci (ill. 1) était en effet déjà en poste au Mobilier national, ayant été nommé directeur de la création en 2020.


1. Emmanuel Pénicaut
Photo : Thibaut Chapotot
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Archiviste-paléographe, Emmanuel Pénicaut est donc un ancien élève de l’École nationale des chartes où il consacra sa thèse à Michel Chamillart, contrôleur général des finances de 1699 à 1708 puis secrétaire d’État de la guerre entre 1701 et 1709. Sa thèse, intitulée Faveurs et pouvoir au tournant du Grand Siècle : Michel Chamillart, ministre et secrétaire d’État de la guerre de Louis XIV fut publiée par les Editions de l’Ecole des Chartes en 2004 [2], alors que son auteur avait déjà été reçu au concours de conservateur du patrimoine et pris son premier poste aux archives du ministère de la Défense, où il resta sept ans, entre 2003 et 2010. C’est au sein de la «direction de la mémoire, du patrimoine et des archives» de ce ministère que naquit au cours de ces années-là un projet devenu emblématique du mandat présidentiel de Nicolas Sarkozy (2007-2012) : la Maison de l’histoire de France, enterrée peu après l’arrivée de François Hollande. Ce projet fut porté et développé par Hervé Lemoine, alors chef du bureau de la politique des archives et des bibliothèques, et Charles Personnaz, chef du bureau de l’action culturelle et muséographique. Emmanuel Pénicaut fut de son côté nommé conseiller scientifique de la mission de préfiguration de la Maison de l’histoire de France, entre 2010 et 2012, ce qui lui permit de se familiariser avec le fameux «quadrilatère» des Archives nationales, où devait être implantée…

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