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Une pagode pour le Musée Carnavalet

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1. Atelier ou entourage de l’architecte Pierre Rousseau (1751-1829)
Modèle du pavillon chinois de l’hôtel de Montmorency-Luxembourg, vers 1775-1785 ?
Bois, métal et papier mâché - 85 x 51 x 40,5 cm
Paris, Musée Carnavalet
Photo : Coutau-Bégarie & Associés
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20/10/21 - Acquisition - Paris, Musée Carnavalet - Depuis la présentation de cette pagode au début du mois de septembre à l’hôtel Drouot, nous faisions bien sûr partie de ceux qui espéraient ardemment la préemption de cet objet irrésistible (ill. 1) par le Musée Carnavalet. Une fois n’est pas coutume, nos espoirs se sont concrétisés puisque le musée parisien fit valoir son droit de préemption pour 35 000 € marteau [1] chez Coutau-Bégarie hier après-midi. Cette œuvre charmante constitue d’abord un passionnant témoignage historique du XVIIIe siècle parisien mais rappelle aussi la vogue pour les chinoiseries en tous genres, de la porcelaine à l’architecture.

On peine à définir exactement ce qu’est cet objet : sa silhouette reconnaissable et sa provenance établie permettent sans le moindre doute de le relier au fameux pavillon chinois érigé par l’architecte Pierre Rousseau dans les jardins de l’hôtel de Montmorency-Luxembourg, en bordure du boulevard Montmartre. L’histoire de cet hôtel édifié par Lassurance au début du XVIIIe siècle est bien connue, même s’il n’en reste presque rien : situé au 10, rue Saint-Marc [2], il a en effet été démoli au XIXe siècle et son emplacement est aujourd’hui occupé par le Passage des Panoramas et le Théâtre des Variétés qui ont littéralement «englouti» - le mot est d’Alexandre Gady - l’ensemble des bâtiments. Son immense jardin s’étendait de la rue Montmartre à la rue de Richelieu, la rue Vivienne s’arrêtant alors au niveau de la rue Saint-Marc. Cette petite fabrique de jardin, sans doute construite en bois ou en métal, prenait la forme d’un pavillon octogonal et se dressait à l’extrémité du jardin, en surplomb du boulevard…

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