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Un pastel de Duvivier pour le Groeningemuseum

1. Jean-Bernard Duvivier (1762-1837)
Tête masculine barbue, 1790
Pastel - 59,8 x 37,6 cm
Bruges, Groeningemuseum
Photo : Colnaghi Elliott Master Drawings
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1/8/22 - Acquisition - Bruges, Groeningemuseum - Quelques mois après avoir enrichi ses collections d’œuvres de Suvée et de Ducq (voir les brèves du 27/9/21 et du 26/4/22), le musée flamand n’a pas laissé échapper l’occasion d’acquérir ce splendide pastel (ill. 1) de Jean-Bernard Duvivier afin d’étoffer son fonds néoclassique. Celui-ci était l’une des pièces phares de l’exposition organisée par Colnaghi Elliott Master Drawings lors de la London Art Week, il y a tout juste un mois. Cette puissante étude masculine, représentée en buste, évoque une figure de saint Paul [1] et s’impose aussitôt comme l’un des meilleurs dessins de son auteur, qui l’a signé et daté. Aujourd’hui peu connu, Duvivier était déjà fort bien représenté - avec trois tableaux et onze feuilles - dans les collections du Groeningemuseum. Cependant, aucun des dessins déjà conservés au musée ne rivalise avec la perfection technique de ce pastel où l’on admire la subtilité des jeux de lumière sur les plis du front tout comme le rendu presque tactile de la barbe et de la chevelure.


2. Jean-Bernard Duvivier (1762-1837)
Le Meurtre de Camille, 1785
Huile sur toile - 113 x 146 cm
Le Mans, Musée de Tessé
Photo : Musée de Tessé
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Né à Bruges où il commença sa carrière, Duvivier poursuivit ses études à Paris auprès de son compatriote Joseph-Benoît Suvée, avant de partir pour Rome. En 1785, il remporta la seconde place au concours du Prix de Rome avec un grand tableau inspiré de l’histoire romaine (ill. 2) qui fut envoyé au Musée de Tessé du Mans dès 1799. Bénéficiant de la protection de Suvée, Duvivier ne pâtit pas vraiment de son échec au Prix de Rome et put gagner la Ville éternelle, où son maître le recommanda à François-Guillaume Ménageot, qui dirigeait alors…

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