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Un parcours inédit dans les collections du Musée Cognacq-Jay

Rembrandt van Rijn (1606-1669)
L’Ânesse du Prophète Balaam, 1626
Huile sur bois - 63 x 46,5 cm
Paris, Musée Cogacq-Jay
Photo : Musée Cognacq-Jay/Roger Viollet
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2/10/12 - Accrochage - Paris, Musée Cognac-Jay - Un chef-d’œuvre est d’abord un objet soumis aux aléas des ans, à l’usure, aux accidents, à l’évolution du goût et de la science. Le Musée Cognac-Jay propose à ses visiteurs de redécouvrir ses collections en auscultant la patine du temps. Peinture sur toile ou sur bois, mobilier marqueté ou tapissé, sculpture en terre cuite... chaque objet pose des problèmes de conservation, de rénovation et de restauration spécifiques. Et si depuis la charte de Venise, en 1964, une restauration doit être réversible, lisible et ne pas porter atteinte à l’intégrité de l’œuvre, ça n’a pas toujours été le cas.
Quatorze panneaux didactiques dispersés dans le musée abordent ces problématiques en prenant pour exemples des œuvres visibles dans les salles. Le propos, didactique, s’adresse au grand public, tout comme l’ouvrage qui a donné naissance à ce parcours ; écrit par Georges Brunel et José de Los Llanos, il se présente sous la forme d’un dialogue entre deux amies qui visitent le musée Cognacq-Jay. Ce parti pris permet de rendre le sujet plus attrayant, mais la conversation est parfois encombrée de répliques inutiles et l’intitulé des chapitres n’est pas toujours très clair.

Parmi les œuvres mises en lumière, L’Ânesse du Prophète Balaam, étonnant tableau de Rembrandt, peint sur deux planches jointes, permet de rappeler que la conservation et la restauration des peintures dépendent d’abord de la nature de leur support, toile ou bois. En guise d’introduction, ce chef-d’œuvre dont on a allégé le vernis afin de raviver les couleurs, annonce pourtant qu’une restauration n’a pas pour but - elle n’en n’a d’ailleurs pas le pouvoir - de retrouver l’état d’origine d’une œuvre, mais davantage de la préserver pour les générations futures.
Le…

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