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Un nouveau parcours dans des galeries parisiennes

Depuis la réouverture des galeries le 19 mai, le marché parisien prouve sa très forte capacité de résistance, multipliant les expositions (voir l’article), les ventes aux enchères, en attendant bien sûr le Salon du Dessin début juillet. Alors que Londres souffre, notamment des conséquences du Brexit qui ajoute une taxe de 5,5 % sur les exportations vers l’Europe, Paris tend à renforcer sa position, notamment dans l’art ancien et du XIXe siècle, ce qui est une bonne nouvelle.


1. Marguerite Burnat-Provins (1872-1952)
Somacre, Granilène et les oiseaux noirs, 1922
Gouache et aquarelle, mine de plomb, rehauts de blanc sur carton - 37,6 x 53,2 cm
Galerie Laura Pêcheur
Photo : Galerie Laura Pêcheur
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Plusieurs événements et expositions ont lieu, en commençant, par ordre chronologique, par le dessin dans le quartier Drouot. Si le nombre d’œuvres intéressantes y restait modeste, il faut néanmoins signaler l’important ensemble que présente jusqu’au 16 juin [prolongée jusqu’au 5 juillet] la galerie Laura Pêcheur : une collection d’œuvres de Marguerite Burnat-Provins, femme peintre d’un très grand talent. Nous reproduisons ici ce qui nous semble le chef-d’œuvre de l’exposition (ill. 1), un chef-d’œuvre tout court d’ailleurs, qui était vendu dès le jour de l’ouverture, preuve qu’un amateur avisé ne s’y est pas trompé.

Originaire d’Arras, Marguerite Provins se maria avec un architecte suisse, Adolphe Burnat après avoir fait des études artistiques à Paris. Elle vécut douze ans en Suisse, entre 1896 et 1908, période pendant laquelle elle commença à écrire, à publier des livres illustrés de gravures sur bois, à dessiner des affiches et à peindre. Elle quitta son mari pour un homme plus jeune qu’elle épousa après avoir divorcé. C’est la mobilisation de 1914, qui toucha plusieurs membres de sa famille, dont son mari, qui changea son destin artistique : « C’est alors que j’ai senti des hordes envahir mon âme ; des noms, des noms, des noms…

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