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Un chef-d’œuvre de François Girardon rejoint le château de Versailles

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1. François Girardon (1628-1715)
Portrait de Georges Mareschal, Premier chirurgien du roi, vers 1705
Marbre - 64,5 cm (80,5 cm avec le piédouche)
Versailles, Musée national du château
Photo : Alexandre Lafore
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29/12/20 - Acquisition - Versailles, Musée national du Château - C’était l’une des images les plus fortes de la dernière édition de la TEFAF à Maastricht : sur le stand que se partageaient Hazlitt et Stuart Lochhead, un très spectaculaire buste de Girardon (ill. 1) se détachait devant le Saint Michel archange commandé au Cavalier d’Arpin par le pape Urbain VIII Barberini. Cette sculpture attirait tous les regards, le nôtre (voir l’article) comme celui des conservateurs du château de Versailles qui tournaient autour dès le vernissage de la foire. Le point rouge qui est rapidement venu orner le cartel de ce buste laissait augurer une fin heureuse : quelques mois plus tard, nous pouvons enfin annoncer que le portrait de Georges Mareschal (1658-1736) par François Girardon rejoint les collections nationales. Mentionné dans l’inventaire après décès de Georges-Louis Mareschal, fils du modèle, dressé le 19 mai 1747, ce splendide buste était resté dans la famille durant plus de deux siècles : ce n’est qu’en 1989 qu’il avait rejoint une collection particulière américaine et sa réapparition à la Tefaf fut un évènement car on avait perdu sa trace depuis une exposition au Musée des Arts décoratifs de Paris en 1936.


2. François Girardon (1628-1715)
Portrait de Georges Mareschal, Premier chirurgien du roi, vers 1705
Marbre - 64,5 cm (80,5 cm avec le piédouche)
Versailles, Musée national du château
Photo : RMN-GP/C. Fouin
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3. François Girardon (1628-1715)
Portrait de Georges Mareschal, Premier chirurgien du roi, vers 1705
Marbre - 64,5 cm (80,5 cm avec le piédouche)
Versailles, Musée national du château
Photo : RMN-GP/C. Fouin
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Les photographies récemment réalisées (ill. 2 et 3) à l’occasion de son acquisition par le château de Versailles contrastent par leur sobriété avec l’éclairage dramatique soigneusement orchestré par Stuart Lochhead, qui en avait fait la pièce maîtresse de son stand, mais la qualité du marbre demeure éclatante : il s’agit, incontestablement, d’un chef-d’œuvre. Dans la monographie qu’il consacrait récemment à Girardon, parue en 2015 aux éditions Arthena, Alexandre Maral [1] ne disait pas autre chose : les portraits de François Girardon sont rares en comparaison de ceux d’Antoine Coysevox, dont il vient également de publier la monographie chez Arthena aux côtés de Valérie Carpentier-Vanhaverbeke [2]. Très sollicité par les chantiers monumentaux, Girardon n’eut que peu de temps à consacrer au domaine du portrait. Sa longue et féconde carrière, jalonnée de chefs-d’œuvre, fut en effet essentiellement dédiée aux grands formats comme le tombeau du cardinal de Richelieu dans la chapelle de la Sorbonne…

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