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Trois grandes ventes en marge de Fine Arts Paris

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1. Pierre-Henri de Valenciennes (1750-1819)
Paysage classique à la cascade, 1789
Huile sur toile - 163 x 139 cm
En vente chez Artcurial le 9/11/21
Photo : Artcurial
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7/11/21 - Paris, Marché de l’art - Les amateurs d’art ne savent plus où donner de la tête : l’ouverture du salon Fine Arts Paris (article à venir dans la journée) s’accompagne d’une floraison remarquable d’expositions en tous genres dans les galeries comme les salles de vente parisiennes et franciliennes. Ce week-end, nombre d’entre eux se pressent à l’hôtel Drouot mais aussi chez Artcurial ou chez Sotheby’s à Paris, sans oublier Osenat à Fontainebleau et ses trois jours de vente au début de la semaine prochaine. Commençons donc par Artcurial, qui propose sa traditionnelle vente de « maîtres anciens et du XIXe siècle » du mois de novembre à grand renfort de publicité vantant une belle copie ancienne de la Joconde, qui devrait connaître le succès auprès des enchérisseurs. Sans nul snobisme de notre part, il semble difficile d’y voir le plus beau tableau de la vente. Nous retiendrons plutôt un spectaculaire Paysage de Pierre-Henri de Valenciennes, déjà aperçu au printemps lorsque furent dévoilés les chefs-d’œuvre des ventes de juin (voir l’article) : ce tableau (ill. 1) fut exécuté en 1789 avec son pendant - disparu - pour le comte d’Artois au château de La Muette. Il témoigne avec éclat des ambitions de l’artiste, pionnier du renouveau de la peinture de paysage à la fin du XVIIIe siècle, même si le sujet et le format font irrésistiblement penser à Hubert Robert, qui travailla également pour le futur Charles X dans les dernières années de l’Ancien Régime.

2. François Boucher (1703-1770)
Le petit alchimiste ou Allégorie de la Chimie, 1763
Huile sur toile - 63 x 51,5 cm
En vente chez Artcurial le 9/11/21
Photo : Artcurial
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Si l’on remarque un joli portrait au pastel de Jean Valade, qui avait pourtant déjà connu le feu des enchères il y a moins d’un an chez Coutau-Bégarie à Paris, reproduisons plutôt un irrésistible petit tableau de François Boucher (ill. 2) aperçu pour la dernière fois chez Sotheby’s à Londres en 2013 : ce petit alchimiste est rattaché au corpus des - trop - célèbres « Enfants de Boucher » qui firent à la fois le succès de l’artiste au XVIIIe siècle tout en contribuant à sa mauvaise réputation actuelle, la répétition ad nauseam de ces figures colorées ayant fini par lasser. Cet apprenti sorcier du Siècle des Lumières lève ses petits bras vers le plafond, comme surpris par une expérience hasardeuse qu’on ne peut qu’imaginer à l’aide des braises rougeoyantes du foyer.

3. François-Auguste Biard (1799-1882)
Étude d’un homme noir en buste
Huile sur papier marouflé sur toile - 51 x 47 cm
En vente chez Artcurial le 9/11/21
Photo : Artcurial
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Impossible de ne pas s’arrêter sur les deux tableaux de François-Auguste Biard présents dans la…

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