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Plusieurs expositions dans des galeries parisiennes

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25/10/22 - Marché de l’art - Paris - Paris redevient-elle la capitale du marché de l’art ? Les ventes aux enchères de prestige se multiplient, des galeries étrangères s’installent à Paris, les salons connaissent un grand succès et désormais, même en dehors des temps forts habituels, les galeries organisent des expositions. Quatre galeries d’art ancien et XIXe ont donc préféré montrer leurs dernières nouveautés avant Fine Arts Paris, ce qui renforce encore une offre déjà fort importante.


1. Atelier de Hyacinthe Rigaud (1659-1743)
Portrait de Louis XIV en costume de sacre, vers 1702
Huile sur toile - 250 x 150 cm
Paris, Galerie Imperial Art
Photo : Galerie Imperial Art
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2. Atelier d’Antonio Canova (1757-1822)
Buste colossal de Napoléon
Marbre - 90 x 45 x 31 cm
Paris, Galerie Imperial Art
Photo : Galerie Imperial Art
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C’est ainsi que la galerie Imperial Art, qui s’est très récemment agrandie et installée dans le XVIIe arrondissement dans un bel immeuble de la fin du XIXe siècle, expose un ensemble de tableaux et de sculptures figurant des princes, des rois et des empereurs du XVIIe au XIXe siècle. De Philippe de France, duc d’Anjou enfant, le frère de Louis XIV dû à l’atelier des Baubrun, jusqu’à Napoléon III avec une version de son portrait par Hippolyte Flandrin, c’est toute une galerie de souverains qui défile, accompagnée d’un catalogue que l’on peut feuilleter en ligne ici.
De toutes ces œuvres dont il existe souvent plusieurs versions - les têtes couronnées aimaient à se voir ainsi multipliées - nous retiendrons une peinture et une sculpture. 

La peinture est une belle réplique du Louis XIV de l’atelier de Hyacinthe Rigaud (ill. 1), célèbre portrait où le roi déjà âgé pose en majesté, la main droite appuyée sur le sceptre à côté de la couronne, habillé du manteau du sacre, dans une pose de trois-quart mais le regard de face. Les deux versions les plus connues de ce tableau sont la première, autrefois accrochée dans le salon d’Apollon et aujourd’hui au Louvre, et une autre, peinte pour Philippe V mais qui ne fut jamais envoyée à Madrid et est aujourd’hui conservée à Versailles. Celle de la galerie Imperial Art a appartenu à la famille Noailles dont deux membres, Anne-Jules et son fils Adrien Maurice furent maréchaux de France et proches du roi.
La sculpture est un version de très belle qualité du Buste de Napoléon par l’atelier d’Antonio Canova (ill. 2). Le prototype de ce marbre, dont il existe de très nombreuses répliques, est lié à la commande qui fut faite au sculpteur d’une statue colossale, à l’antique, où Napoléon est représenté nu en Mars. L’œuvre définitive, terminée en 1806, ne plut pas à l’Empereur et fut finalement vendue, après Waterloo, au gouvernement anglais. Elle se trouve aujourd’hui à Londres au Wellington Museum. Les versions de l’atelier, parfois confiées à des sculpteurs proches de l’artiste, sont difficiles à attribuer plus…

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