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Peintures françaises des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles du Musée des Beaux-Arts de Rennes

Auteur : Guillaume Kazerouni

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Ce nouvel ouvrage consacré aux collections du Musée des Beaux-Arts de Rennes constitue - à l’exception de quelques critiques mineures que nous ferons un peu plus loin - un exemple de ce que devrait être un catalogue raisonné. Chaque œuvre étudiée l’est en effet complètement par une longue notice, accompagnée des indispensables éléments techniques, historiques et bibliographiques et très bien illustrée, ce qui devrait être le minimum de tout livre de ce type. À cela se rajoutent de très nombreuses illustrations de comparaison qui viennent étayer l’analyse et sont fort utiles pour une meilleure compréhension des tableaux, auxquelles s’ajoutent la publication d’œuvres inédites redécouvertes récemment. Cet apport n’est certes pas indispensable dans un catalogue de musée, mais il vient ainsi renforcer son intérêt. Nous avions surnommé Guillaume Kazerouni, conservateur en charge des peintures anciennes au Musée des Beaux-Arts de Rennes « Monsieur Plus » à l’occasion d’une exposition (voir l’article). Il confirme une nouvelle fois qu’il mérite ce surnom, sa production de livres et de catalogues scientifiques s’enrichissant chaque année d’un à trois titres, sans compter ses participations à d’autres expositions dont il n’est pas le commissaire.


1. Jean-Germain Drouais (1763-1788)
Le Christ chassant les marchands du Temple
Huile sur toile - 38,5 x 46,5 cm
Rennes, Musée des Beaux-Arts
Photo : Rennes, Musée des Beaux-Arts
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2. Jean Jouvenet (1644-1717)
ou d’après Jouvenet
Apollon et Thétys, 1695 ou après
Huile sur toile - 161 x 123 cm
Rennes, Musée des Beaux-Arts
Photo : Rennes, Musée des Beaux-Arts
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Nous ne discuterons pas ici des attributions données par ce catalogue, son auteur étant l’un des meilleurs connaisseurs dans son domaine et travaillant avec tous ses confrères pour parvenir à la meilleure identification possible en l’état actuel des connaissances. Nous nous contenterons de souligner ici certaines nouveautés, notamment en terme d’acquisitions et de dépôts qui avaient pu nous échapper, et quelques nouvelles attributions. Quant aux critiques que nous annoncions, elles portent surtout sur un point : si l’idée de rejeter à la fin de l’ouvrage, en annexe et avec des illustrations et des notices de taille réduite, les œuvres peu importantes (pour une grande partie des copies), est à notre avis excellente, on ne comprend pas pourquoi certaines œuvres de qualité - qu’elles soient ou non anonymes - y sont incluses. Pour ne prendre que quelques exemples, deux tableaux de l’atelier d’Antoine Coypel (cat. P49 et P50) dont nous avions parlé à l’occasion de cette exposition, la très jolie esquisse de Jean Germain Drouais représentant Le Christ chassant les marchands du temple (ill. 1) ; cat. P70), deux portraits de Ferdinand Elle (cat. P75 et P77, le rare tableau attribué à Nicolas Labbé [1] (cat. P97), les deux tableaux…

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