Contenu abonnés
L’édition 2022 de la Biennale de Florence
La biennale de Florence (BIAF) était cette fois - et il faut l’espérer de manière exceptionnelle - triennale puisque cette édition qui devait avoir lieu l’an dernier avait été annulée à cause du Covid. 2019, dont nous avions rendu compte, semble à la fois très proche et très lointain. Qu’il est bon, quoi qu’il en soit, de voir revenir ces salons réguliers, et aux bonnes dates qui plus est. En attendant Fine Art, désormais associé à une autre Biennale, celle de Paris, qui prendra place en novembre, et le retour en janvier de la Brafa, de la Tefaf en mars et du Salon du dessin en avril, on pourra avec plaisir parcourir et se perdre dans les salles du beau palais Corsini. On ne se lasse pas d’admirer notamment la grotte dont nous parlions ici (voir l’article), même si ses plafonds peints sont moins accessibles en raison de l’installation des stands.
Comme à son habitude, la foire privilégie presque exclusivement l’art italien, ce qui n’a évidemment rien pour nous déplaire. Le niveau général est très haut, même si aucun chef-d’œuvre absolu ne se détache du lot. Les peintures et sculptures que nous reproduirons ici (certaines étant déjà vendues, les premiers jours paraissant avoir été plutôt fructueux pour les marchands) sont pour certaines interdites de sortie du territoire italien, d’autres n’ayant pas ce problème car elles sont en importation temporaire ou ont obtenu le précieux sésame.
-
- 1. Luca Giordano (1634-1705)
Le Christ et la Samaritaine, vers 1685
Fresque montée sur un support d’osier - 110 cm
Galleria Santa Tecla
Photo : Didier Rykner - Voir l´image dans sa page
Nous remarquerons en premier lieu un des peintres que nous aimons particulièrement, Luca Giordano, avec une « fresque portative » (ill. 1) faisant partie d’une série de quatre, l’une d’entre elle ayant été acquise il y a quelques mois par le musée de Minneapolis (voir la brève du 17/2/21). Nous reproduisions d’ailleurs ce Christ et la Samaritaine passé en vente chez Christie’s New…