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Fine Arts Paris et la Biennale s’unissent pour le meilleur

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C’est un mariage de raison. Alors que le marché de l’art parisien est en pleine croissance, notamment grâce à l’affaiblissement de l’Angleterre en raison du Brexit, il n’était plus possible que deux salons continuent à coexister, s’affaiblissant mutuellement sans mettre en commun leurs atouts respectifs. Le nouveau salon, Paris Fine Arts & La Biennale - au nom un peu long qui devrait sans doute à terme évoluer -, a donc ouvert au Carrousel du Louvre jusqu’au dimanche 13 novembre avec des perspectives intéressantes de développement : l’an prochain il sera au Grand Palais éphémère (qu’on a hâte de voir disparaître du paysage parisien) et en 2024, il intégrera le Grand Palais restauré. Ces deux années, il faut l’espérer, achèveront de convaincre les quelques grandes galeries étrangères qui manquent encore à cet événement.

Bien sûr, un salon plus grand et plus varié dans les spécialités, dont certaines sortent du domaine de La Tribune de l’Art, enlève un peu de la spécificité de Fine Arts Paris qui concernait essentiellement les peintures, sculptures et objets d’art occidentaux, mais ces sujets restent remarquablement représentés (bien plus que dans les dernières Biennales). En s’ouvrant davantage à d’autres thèmes, avec d’excellentes galeries, il devient encore plus attractif.


1. France, 1566
Jacob et ses enfants
Broderie de fil de soie, laine et filés métalliques sur taffetas de soie - 96 x 165,1 cm
Galerie Trebosc + Van Lelyveld
Photo : Galerie Trebosc + Van Lelyveld
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Nous ne présenterons ici, comme à notre habitude pour ce type de recension, qu’une sélection très réduite par rapport aux nombre d’œuvres exposées, et nous commencerons avec ce qui constitue sans doute l’une des œuvres les plus importantes de la foire - cela nous a été signalé par de nombreux spécialistes - soit une broderie française du XVIe siècle présentée par la Galerie Trebosc + Lelyveld (ill. 1).
Celle-ci, dans un état de fraîcheur exceptionnel, est quasiment un unicum, car ce type d’œuvre particulièrement fragile n’est souvent pas parvenu jusqu’à nous. Il s’agit d’une production proche de l’école de Fontainebleau, dont le motif est assez proche de ceux de la galerie de François Ier. Le médaillon central, qui représente une scène de l’histoire de Jacob, est inspirée par une gravure de Bernard Salomon, artiste d’origine lyonnaise, dans l’ouvrage Quadrins historiques de la Bible publié en 1551. On ne sait pas en revanche exactement le lieu de production.


2. Marc Arcis (1655-1739)
Louis XIV
Marbre - 75 x 73 cm
Galerie Charles Ratton & Guy Ladrière
Photo : Galerie Charles Ratton & Guy Ladrière
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Un grand médaillon en marbre, que l’on peut voir sur le stand de la Galerie Charles Ratton & Guy Ladrière, montre Louis XIV de profil (ill. 2). Il s’agit d’une œuvre du Toulousain Marc Arcis dont les sculptures sont nombreuses sur le marché en ce moment : un Narcisse s’est vendu hier chez…

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