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Impresionismo. Un nuevo renascimento

Madid, Fundación Mapfre, du 15 janvier au 22 avril 2010.

Pendant la fermeture d’une partie de ses galeries pour travaux (voir l’interview de Guy Cogeval), le Musée d’Orsay fait circuler deux expositions organisées à partir de ses collections. L’une, à Canberra, est consacrée au post-impressionnisme. La seconde, dont la première étape est Madrid, a choisi, malgré un titre accrocheur et inexact qui laisse croire qu’il ne s’agit que de montrer des toiles impressionnistes, de confronter tous les courants picturaux autour de 1870 et de rendre à cette époque sa réelle complexité. Le propos va donc bien au delà d’une simple exposition de chefs-d’œuvre en revenant à ce qui faisait l’originalité d’Orsay, le mélange des genres.
Peut-être les commissaires auraient-ils d’ailleurs dû aller encore plus loin, et oser mettre côté à côte, par exemple, Bastien-Lepage et Monet. L’accrochage est plus sage prenant bien soin de réserver une grande salle aux paysages Impressionnistes, sans doute la moins intéressante, certainement la moins surprenante.

1. Henri Lévy (1840-1904)
Sarpédon
Huile sur toile - 305 x 236 cm
Paris, Musée d’Orsay
Photo : Musée d’Orsay
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2. Jean-François Raffaélli (1850-1924)
La famille de Jean-le-Boîteux, paysans de Plougasnou
Huile sur toile - 189,7 x 154 cm
Paris, Musée d’Orsay
Photo : Musée d’Orsay
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Le principal intérêt de l’exposition n’est donc pas là. La réflexion autour des nouveaux aménagements du musée a amené celui-ci à se poser la question des dépôts. Certains d’entre eux ne se justifient plus, soit qu’ils soient illégaux car ne bénéficiant pas à un musée (voir notre enquête), soit que les musées destinataires n’en veuillent plus ou ne les présentent plus dans des conditions satisfaisantes. L’exposition réunit ainsi plusieurs tableaux déposés, certains qui le resteront, d’autres qu’Orsay va récupérer.
L’une des plus belles œuvres que l’on peut redécouvrir ici est une peinture d’histoire à la limite du Symbolisme, le…

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