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De Botticelli à Titien. Deux siècles de chefs-d’œuvre italiens

Budapest, Musée des Beaux-Arts, du 28 octobre 2009 au 14 février 2010.

1. Ventura Salimbeni (1569-1613)
Sainte Catherine d’Alexandrie, 1606
Huile sur toile - 127 x 96 cm
Lucques, Museo Nazionale di Paolo Mansi
Photo : Service de presse
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Jamais une exposition de cette ampleur sur la Renaissance italienne n’avait été organisée en Hongrie. Si l’on peut d’habitude se montrer circonspect sur ce type de rétrospective, couvrant un champ très large sur une problématique bien connue et concernant des œuvres souvent fragiles, ce point doit être pris en compte dans son appréciation.
L’exposition du Musée des Beaux-Arts de Budapest est une vraie réussite, combinant deux qualités majeures : un choix très pertinent qui ne se résume pas à quelques chefs-d’œuvre célèbres mais propose certaines perles conservées dans des musées moins connus, voire dans des collections particulières, et une comparaison fructueuse avec quelques-uns des plus beaux tableaux de ses propres collections. La muséographie est sobre, classique et plutôt efficace malgré des espaces parfois peu pratiques car trop étroits.

Le champ chronologique, nous l’avons déjà dit, est large qui va du début du XVe siècle à l’extrême fin du XVIe. L’ultime tableau, une remarquable Sainte Catherine d’Alexandrie par le siennois Ventura Salimbeni (ill. 1) date même de 1606.
Tout n’est cependant pas d’un égal niveau. Le début du parcours est plus faible que la suite, sans nul doute en raison des difficultés à emprunter et faire voyager des tableaux trop précieux. Peut-être aurait-il été plus réaliste de laisser de côté la première moitié du XVe siècle. L’une des premières révolutions de la Renaissance, l’apparition de la perspective, n’est d’ailleurs pas vraiment illustrée faute d’œuvres le permettant, et malgré la présence d’une toile de Paolo Ucello, Scènes de la vies de saints Ermites (Florence, Galleria dell’Accademia). On pourra néanmoins apprécier le charme d’un diptyque de l’Annonciation dû à un artiste rarement vu hors d’Ombrie, Bartolomeo…

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