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Conférence budgétaire du ministère de la Culture : bonnes et mauvaise nouvelles

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1. Rima Abdul Malak, ministre de la Culture, lors de la présentation du budget 2024
Photo : Didier Rykner
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La ministre de la Culture, Rima Abdul Malak a présenté mercredi le budget du ministère de la Culture (voir la conférence ici). Comme nous l’avons souvent écrit, un budget ne peut se juger complètement qu’après qu’il a été réellement dépensé. Entre les prévisions et celui finalement exécuté, il y avait souvent dans le passé de grosses différences. Si nous ne connaissons pas encore, bien sûr, le budget consommé en 2023 puisque l’année n’est pas terminée, reconnaissons comme nous l’écrivons dans notre livre à paraître prochainement consacré à Notre-Dame de Paris [1] que depuis la crise sanitaire, et notamment en 2022, les budgets votés et ceux exécutés sont assez proches. Si cette tendance se poursuit, le budget 2024 présenté par la ministre est objectivement assez bon. Il prend en compte l’inflation et va même un peu au-delà puisqu’il augmente d’environ 6 % pour une inflation cette année autour de 5 %. Les progrès indéniables - nous parlons bien sûr du patrimoine, pas de l’audiovisuel public qui sort totalement de notre champ - réalisés ces dernières années sont donc consolidés. Après des baisses importantes (notamment sous le quinquennat de François Hollande), le budget consacré aux monuments historiques s’est redressé et est plus haut désormais qu’il ne l’a jamais été, passant de 433 millions (crédits de paiement) en 2022 à 467 en 2023, et désormais une prévision de 507 millions en 2024. Des progrès certains donc et bien venus, même si cela reste encore loin des besoins.

Notons néanmoins que malgré l’augmentation également des crédits pour les musées, un poste est sacrifié depuis plus de dix ans : celui des acquisitions (ce qui est cohérent avec la politique désastreuse menée dans ce domaine par le ministère, sur laquelle nous reviendrons bientôt). Divisé par deux en 2012 par rapport à 2011, il ne s’est jamais…

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