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Expositions dans quelques galeries parisiennes

1. Ossian Elgström (1883-1950)
Les chefs norvégiens s’enfuient pour l’Islande après la bataille de Hafrsfjord
Plume et encre noire, lavis brun
et gouache blanche sur soie - 99 x 77 cm
Paris, Galerie Benjamin Peronnet
Photo : Benjamin Peronnet
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D’une galerie parisienne à l’autre, on évolue de la débâcle des vikings sur leurs drakkars, à la fuite de Loth et ses filles parmi les flammes. Plusieurs d’entre elles proposent des expositions à l’occasion du salon Paris Fine Arts qui se tient jusqu’à dimanche au Carrousel du Louvre (voir l’article). La plupart invitent les amateurs à venir voir leurs dernières acquisitions, certaines proposent de véritables expositions thématiques.
Benjamin Peronnet tout d’abord sort de sa spécialité en réunissant jusqu’à demain un bel ensemble d’œuvres suédoises autour de 1900. À part peut-être Car Larsson et Anders Zorn qui ont fait l’objet de rétrospectives au Petit Palais (voir les deux articles), peu d’artistes scandinaves du tournant du XXe siècle sont connus en France. Beaucoup d’entre eux pourtant, séjournèrent à Paris et ailleurs, à Grez-sur-Loing par exemple où ils vivaient en communauté avec les anglo-saxons ; Karl Nordström et Carl Larsson s’y retrouvèrent, ainsi que les Norvégiens Christian Krohg et Eilif Peterssen. Il faut lire la thèse publiée en 2013 sur Les artistes scandinaves en France de 1889 à 1908 (voir l’article).
L’une des plus belles œuvres visibles à la Galerie Peronnet est sans doute une aquarelle de Carl Johan Forsberg qui devrait rejoindre les collections d’un musée prochainement et dont nous reparlerons. Autre artiste surprenant, Ossian Elgström fut à la fois explorateur, ethnologue, écrivain, illustrateur et peintre. Il s’intéressa à la mythologie nordique et illustra la vie d’Erik dit « le Rouge » parce qu’il était roux, et celle de Harald « à la Belle Chevelure » ainsi nommé parce qu’il refusa de se couper les cheveux tant qu’il ne serait pas le seul roi de…

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