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Deux toiles de Sartorio acquises par Orsay
17/5/23 - Acquisitions - Paris, Musée d’Orsay - Artiste romain protéiforme, à la fois peintre, sculpteur, illustrateur, architecte, photographe, écrivain et cinéaste, Giulio Aristide Sartorio, fut largement ignoré de la critique française et demeurait un grand absent des collections publiques hexagonales. Le Musée d’Orsay y a remédié, grâce à la Société des Amis du musée d’Orsay et de l’Orangerie qui s’est portée acquéreur de deux de ses œuvres auprès de la galerie romaine Antonacci Lapiccirella (ill. 1 et 2) avec le produit du gala annuel 2022 [1]. Fort remarquées lors de l’édition 2022 de la TEFAF à Maastricht où elles avaient été présentées, elles sont désormais exposées sur les cimaises du musée parisien aux côtés d’autres formats monumentaux par Edward Burne-Jones, Ford Madox Brown, Pierre Puvis de Chavannes, Georges Rochegrosse, Henri Martin ou Luc Olivier Merson.
- 1. Giulio Aristide Sartorio (1860-1932)
Dalle grandi scoperte traverso le tristi età, al risorgere vivo dello Stirpe, 1906
(Des grandes découvertes, à travers les âges sombres, à la résurgence de la lignée/race)
Huile sur toile - 98 x 161 cm
Paris, Musée d’Orsay
Photo : Antonacci Lapiccirella Fine Art - Voir l´image dans sa page
Respectivement intitulées Dalle grandi scoperte traverso le tristi età, al risorgere vivo dello Stirpe (Des grandes découvertes, à travers les âges sombres, à la résurgence de la lignée/race) et Dal mito delle Forze brute domate alle conquiste ultime della scienza (Du mythe des forces brutes apprivoisées aux réalisations les plus récentes de la science), ces deux grandes toiles en grisaille proviennent d’un grand cycle décoratif exécuté par Sartorio à l’occasion de l’Exposition internationale qui se tint à Milan entre avril et novembre 1906 pour célébrer l’ouverture du tunnel du Simplon, alors plus grand tunnel d’Europe (l’Esposizione Internazionale del Sempione). Déployé sur plusieurs mètres ce cycle, intitulé Dalla caduta di Roma imperiale alle…