Subscriber content

Une souscription du Musée d’Aquitaine pour un gisant médiéval

1/3/22 - Mécénat - Bordeaux, Musée d’Aquitaine - Ce chevalier du XIIIe siècle reposait au musée depuis plus de vingt ans. Son gisant, retrouvé sous un nymphée du XVIIIe siècle dans le parc du château de Tustal à Sadirac en Gironde, fut en effet déposé en 2000 au Musée d’Aquitaine. Restauré, étudié et finalement exposé, il fait partie des œuvres que les visiteurs ne manquent pas d’aller voir, et a participé à plusieurs expositions, notamment «Vie et mort d’un chevalier» en 2001 [1], et «Gratia Dei : les chemins du Moyen Âge» en 2005 [2] (ill. 1 à 3).


1. Gisant de chevalier dit de Curton, XIIIe siècle
Calcaire - 217 x 59,5 cm
Bordeaux, Musée d’Aquitaine
Photo : Lysiane Gauthier
See the image in its page

Son propriétaire souhaite aujourd’hui le vendre. L’œuvre est estimée 200 000 euros, un prix qui sera financé à plus de 50 % par le Ministère de la Culture et le Fonds régional d’acquisition des musées (FRAM). L’autre moitié sera en majeure partie fournie par la Ville, complétée par la Région, tandis que le mécénat privé devrait assurer un gros quart de ces 100 000 euros restant. Pour cela, les entreprises seront bien sûr sollicitées, les particuliers également, par l’intermédiaire d’une souscription publique lancée le 10 février dernier. Celle-ci a pour but, dans un premier temps, de réunir 15 000 euros avant le 27 mars 2022 sur la plateforme Kiss Kiss Bank Bank. Le succès est au rendez-vous, puisque la somme est déjà atteinte ou presque ; les organisateurs espèrent donc que ce premier palier soit largement dépassé à la fin du mois. Il est néanmoins fort étonnant que la Ville de Bordeaux et que la Région n’aient pas les moyens d’augmenter leur participation de 15 000 euros ou même du double.

La présence de cette sculpture dans le château de Tustal était attestée dès 1883. Il ne s’agit pourtant pas de son emplacement d’origine, la construction du château étant postérieure au XIIIe siècle. Or ce gisant aurait été sculpté dans un calcaire…

To access this content, you must subscribe to The Art Tribune. The advantages and conditions of this subscription, which will also allow you to support The Art Tribune, are described on the subscription page. If you would like to test the subscription, you can subscribe for one month (at €8) and if you don’t like it, you can send us an e-mail asking us to unsubscribe you (at least ten days before the next direct debit).

If you are already a subscriber, sign in using this form.

Your comments

In order to be able to discuss articles and read the contributions of other subscribers, you must subscribe to The Art Tribune. The advantages and conditions of this subscription, which will also allow you to support The Art Tribune, are described on the subscription page.

If you are already a subscriber, sign in.