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Une nature morte de François Bonvin pour le Musée Fabre

11/11/22 - Acquisition - Montpellier, Musée Fabre - Trois natures mortes de François Bonvin étaient mises en vente par Artcurial lors de la vacation de Maîtres anciens et du XIXe siècle du mercredi 9 novembre (voir la brève du 8/11/22). Et c’est la troisième, qui était aussi la plus belle, qu’a achetée le Musée Fabre pour 34 112 € (frais inclus), sans préemption, grâce à sa Fondation d’entreprise et aux trente-deux mécènes qui en sont membres.


François Bonvin (1817-1887)
Œufs, quartier de potiron et bassine de cuivre sur un entablement, 1854
Huile sur toile - 46 x 38 cm
Montpellier, Musée Fabre
Photo : Artcurial
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François Bonvin, qui fut longtemps oublié, a été ressuscité par l’histoire de l’art, par Gabriel Weisberg précisément, qui lui consacra un catalogue raisonné en 1979, qui reste l’ouvrage indispensable pour mieux connaître cet artiste. « Une des figures clés du mouvement réaliste français au milieu du XIXe siècle », voilà comment il le caractérise, et l’on comprend que le musée de Montpellier, riche en œuvres de Gustave Courbet notamment - qui fut ami avec Bonvin -, ne pouvait manquer d’ajouter à sa collection un tableau de ce peintre pour mieux représenter ce mouvement essentiel de l’art français.

Bonvin fut le digne successeur, aux côtés d’autres artistes comme Théodule Ribot (voir l’article), de Chardin au siècle précédent, et comme lui fortement inspiré par le Siècle d’or hollandais.
Mais ses débuts furent compliqués : malgré son intérêt pour l’art qui l’amena à fréquenter assez jeune l’École de dessin à Paris, son père l’en retira et il dut prendre un emploi dans une imprimerie, puis un poste de fonctionnaire avant de renouer avec son intérêt pour l’art en retournant à l’École de dessin parallèlement à son travail. Il prit à ses heures perdues des cours aux Gobelins chez un élève de David, François Mulard, et fréquenta l’Académie suisse. Il ne peignit pas semble-t-il avant 1844 - il avait déjà 27 ans -…

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