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Un marbre de Félicie de Fauveau pour le Wadsworth Atheneum Museum of Art

1. Félicie de Fauveau (1801-1886)
Sainte Geneviève, 1841
Marbre de Carrare partiellement doré - 118,5 x 51 x 36,5 cm (détail)
Hartford, Wadsworth Atheneum Museum of Art
Photo : Guillaume Benoît
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31/3/22 - Acquisition - Hartford, Wadsworth Atheneum Museum of Art - « Elle travaillait, en ce moment, à une sainte Geneviève que Mme la duchesse de Berry lui avait demandée pour son oratoire. La sainte est représentée à mi-corps dans une amande que l’artiste nous dit être le symbole de la virginité, et tenant dans ses deux mains le vaisseau de la ville de Paris qu’elle tend vers le ciel. Dans les flancs de l’amande, des fleurs de lys allongées » : les mots de Philippe de Chennevières, qui rendit visite à Félicie de Fauveau dans son atelier florentin au printemps 1841, décrivent idéalement l’exceptionnel relief en marbre (ill. 1) longtemps resté dans la descendance de la duchesse de Berry mais qui vient d’être acquis par le Wadsworth Atheneum Museum of Art de Hartford auprès de la galerie Kugel. Cette splendide Sainte Geneviève était donc destinée à orner la chapelle du Palazzo Vendramin, résidence vénitienne de la princesse exilée, avant de gagner le château de Brunsee en Autriche. C’est là que s’éteignit la duchesse de Berry en 1870 et que ses héritiers, nés de son second mariage avec Hector Lucchesi Palli en 1831, conservèrent vraisemblablement l’œuvre jusqu’à ces dernières années [1].

Le nom de la sculptrice romantique, farouche légitimiste, est bien connu des lecteurs de La Tribune de l’Art et plus généralement des amateurs qui ont assisté à sa lente reconnaissance, marquée par l’importante rétrospective organisée aux Lucs-sur-Boulogne (voir l’article) puis au Musée d’Orsay (voir la brève du 12/6/13) au cours de l’année 2013. Malgré son historique prestigieux et ses dimensions imposantes, la Sainte Geneviève était restée inédite jusqu’alors, seulement mentionnée dans les Souvenirs d’un directeurs des Beaux-Arts de…

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