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Un bilan des huit mois de Rachida Dati, ministre de la Culture qui garde son poste

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Rachida Dati, ministre de la Culture
Photo : Laurent Vu (CC BY-SA 3.0)
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Rachida Dati est donc reconduite à son poste de ministre de la Culture. Si comme à notre habitude nous avons accueilli sa nomination avec bienveillance (voir l’article), nous avons été par la suite critique sur bien des actions, au premier plan duquel, bien entendu, son soutien au projet présidentiel de remplacement des vitraux de Notre-Dame, contre l’avis de la plupart des fonctionnaires de la direction des Patrimoines, et celui unanime de la Commission nationale du patrimoine et de l’architecture qui est pourtant censée la conseiller. À ce propos, la pétition approche désormais les 220 000 signataires.

Autre point très négatif, la destruction d’une partie du monastère de la Visitation, dont nous n’avions pratiquement pas parlé sur La Tribune de l’Art mais qui était suivi de près par l’association Sites & Monuments (voir ici). Nous avions rencontré la ministre il y a quelques mois et lui avions signalé quelques dossiers préoccupants pour le patrimoine. Celui-ci en faisait partie et elle ne nous avait laissé guère d’espoir. Elle aurait néanmoins pu et dû agir, et elle ne l’a pas fait.
De même, elle a avalisé le plan de protection de la Butte-Rouge, tel que l’avait déjà validé Roselyne Bachelot, et qui en réalité autorise un grand nombre de destructions (voir l’article). Pour en savoir plus, nous renvoyons vers Sites & Monuments qui suit particulièrement cette affaire, comme elle l’avait fait du monastère de la Visitation.
Enfin son action pour la sauvegarde du pavillon de Marie Curie n’a pas été un franc succès, c’est le moins que l’on puisse dire (voir les articles).

Nous avons interrogé son cabinet il y a quelques jours pour savoir où en étaient les dossiers que nous avions évoqué.
À propos de l’auvent sur l’ancien Louvre des Antiquaires (voir l’article), il nous a dit avoir réellement agi en écrivant tout azimuts aux acteurs concernés…

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