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La semaine du dessin dans les galeries parisiennes (3)

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22/3/24 - Paris - Marché de l’art . Elle fut représentée par les portraitistes les plus recherchés de la cour, mais parce qu’on n’est jamais aussi bien flatté que par soi-même, la duchesse de Montpensier ne ce contenta pas de ces effigies au pinceau ; elle prit la plume pour se portraiturer elle-même : « Mes cheveux sont blonds et d’un beau cendré, mon visage est long, le tour en est beau, ; le nez grand et aquilin, la bouche ni grande ni petite, mais façonnée et d’une manière fort agréable ; les lèvres vermeilles, les dents point belles, mais pas horribles aussi ; mes yeux sont bleus, ni grands, ni petits, mais brillants, doux et fiers comme ma mine. J’ai l’air haut sans l’avoir glorieux. »


1. Simon Vouet (1599-1649)
Portrait en buste d’Anne-Marie-Louise d’Orléans (1627-1693),
duchesse de Montpensier dite la Grande Mademoiselle

Craie noire et pastel - 27,5 x 20,5 cm
Paris, Nicolas Schwed
Photo : Nicolas Schwed
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Simon Vouet choisit une autre technique pour saisir ses traits sur une feuille exposée chez Nicolas Schwed (ill. 1) : l’œuvre fait partie de la série des portraits de la cour que l’artiste réalisa au pastel à la demande du roi. Cette production ne fut longtemps connue que par l’évocation qu’en fit Félibien. Mais plusieurs pastels ont ressurgi ces dernières années. Barbara Brejon de Lavergnée en avait publié certains dans le Burlington Magazine en novembre 1982 ; plus récemment, trois portraits sont passés en vente chez Artcurial en 2018 (voir la brève du 3/2/18, le Louvre et le British Museum en ont par ailleurs acquis chacun un en 2020 (voir les brève du 27/5/20 et du 30/12/20), puis le Cleveland Museum en 2021 (voir la brève du 4/10/21).


2. Giovanni Battista Tiepolo (1696-1770)
Un homme trayant une vache
Craie noire, plume et encre brune, lavis brun - 37,1 x 29,6 cm
Paris, Nicolas Schwed
Photo : Nicolas Schwed
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De la Grande Mademoiselle, on passe à une…

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