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La renaissance de Villers-Cotterêts

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S’il reste une bonne action patrimoniale des deux quinquennats d’Emmanuel Macron, ce sera bien la résurrection du château royal de Villers-Cotterêts. Abandonné par l’État, il était proche de la ruine lorsque sa restauration fut décidée par le président de la République. Sauvetage coûteux : 211 millions d’euros, mais sauvetage indispensable.
Tant d’argent pour quoi faire ? L’idée d’y installer une « Cité de la langue française » n’allait pas de soi. S’il en est toujours ainsi, et si on se demande comment un tel projet, à une heure de Paris en train, trouvera son public, il faut reconnaître que le résultat est plutôt réussi.


1. Une salle de la Cité de la langue française dans le château de Villers-Cotterêts
Photo : Didier Rykner
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2. Une salle de la Cité de la langue française dans le château de Villers-Cotterêts
Photo : Didier Rykner
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Relativisons néanmoins : les enfants pourront trouver leur compte dans ce qui peut être défini comme un Palais de la découverte littéraire. Comme cet établissement, la Cité de la langue française (ill. 1 et 2) propose dans chaque salles des panneaux informatifs, des jeux éducatifs, des bornes interactives souvent assez bien faites... Elle illustre donc à l’aide de divers système un discours qui n’est pas dénué d’intérêt et où chacun peut apprendre des choses. C’est un peu gadget, assez ludique (plutôt dans le bon sens d’un terme trop galvaudé), et on voit même quelques rares œuvres dont une très bonne surprise : le Richelieu assis à sa table de travail de Philippe de Champaigne (ill. 3) conservé par la Sorbonne et qui a été déposé à long terme dans le château. Nous ne nous étendrons pas davantage sur cette partie qui sort presque entièrement de notre champ, mais les familles pourront certainement y trouver un certain intérêt.


3. Philippe de Champaigne (1602-1674)
Portrait du Cardinal de Richelieu
assis à sa table de travail

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