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Opus sectile : la marquèterie de pierres dures s’expose à la Galerie Gismondi

9/12/11 - Paris, Marché de l’art - Peindre avec des pierres plutôt qu’avec des pinceaux ? Certains artistes virtuoses transforment les marbres, les jaspes, les lapis, la nacre et autres agates et améthystes en pétales de fleurs, en grappes de raisins, en plumes d’oiseaux ou bien en paysages vallonnés, déployés sur des plateaux de table, sur des coffrets, des cabinets ou des miroirs.


1. Vue de la Galerie Gismondi
Exposition « Opus sectile »
Photo : Galerie Gismondi
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Une centaine d’objets extraordinaires sont ainsi réunis à la Galerie Gismondi le temps d’une exposition consacrée à la marquèterie de pierres dures (ill. 1 et 2). À l’entrée, deux maures aux yeux vivants jouent les gardiens du temple, sculptures vénitiennes monumentales en marbres polychromes du XVIIIe siècle (ill. 3 et 4).

Sabrina Gismondi et Éric Reymond, directeur de la galerie, prennent le temps de commenter chaque œuvre, de détailler chaque pierre, ouvrent les portes des cabinets, révèlent les tiroirs cachés, décrochent les pièces des murs pour mieux comprendre les secrets de leur fabrication. On aurait aimé revoir les onze grands panneaux que la galerie avait exposés à la Biennale des antiquaires de 2014, déclinant des animaux d’après des gravures d’Antonio Tampesta (voir l’article), leur propriétaire malheureusement les a jalousement gardés chez lui.


2. Cabinet orné de pierres dures et de marbres à décor d’oiseaux et de fleurs
Florence, Manufacture grand-ducale de pierres dures, vers 1645
65 x 110 x 37 cm
Galerie Gismondi
Photo : bbsg
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La technique de l’opus sectile remonte à l’Antiquité, évoquée par Pline l’Ancien au même rang que la peinture. L’auteur de l’Histoire Naturelle signale qu’elle fut utilisée pour décorer le mausolée d’Halicarnasse. Remise au goût du jour avec les découvertes archéologiques au XVIe siècle, elle se développa plus particulièrement à Rome et à Florence. La création, en…

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