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Le Petit Palais préempte un grand tableau d’Edgar Maxence

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17/12/20 - Acquisition - Paris, Petit Palais, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris  - C’est un grand et beau tableau qui attirait tous les regards ces dernières semaines dans les salons parisiens du cabinet Turquin puis dans les bureaux de Millon : Solitude (ill. 1) avait été exposé au Salon de 1910 puis était demeuré dans la même famille depuis son acquisition la même année. La redécouverte récente de ce tableau ne pouvait qu’attiser les convoitises : c’était l’un des lots phares de la vente Masters qui s’est tenue à huis clos mardi après-midi chez Millon et Solitude fut immédiatement préempté par le Petit Palais après avoir été adjugé 110 000 € marteau. On ne peut que saluer une aussi judicieuse acquisition : le musée cherchait justement à étoffer ses collections de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle et à mieux évoquer le mouvement symboliste. Ce grand tableau inédit, acheté pour une somme raisonnable sur le marché de l’art parisien, trouvera sans peine sa place sur ses cimaises où le goût officiel de la IIIe République et les grandes compositions naturalistes mais parfois aussi religieuses dominent l’accrochage.


1. Edgar Maxence (1871-1954)
Solitude ou Jeune femme jouant de la mandore, vers 1910
Huile sur panneau - 110 x 145 cm
Préempté par le Petit Palais
Photo : Millon
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La postérité n’a pas été tendre avec Edgar Maxence, dont l’art éminemment personnel a longtemps été incompris et jugé bien trop répétitif. Né à Nantes dans une famille aisée, Maxence s’installa à Paris à la fin du XIXe siècle et étudia à l’École des Beaux-Arts auprès de son compatriote Jules-Elie Delaunay puis de Gustave Moreau, qui reconnaissait en lui un de ses meilleurs élèves. Malgré son échec au Prix de Rome, Edgar Maxence eut une carrière aussi riche que lucrative, travaillant entre Paris et Nantes à de nombreuses commandes de portraits mais aussi de peintures religieuses. Bien qu’assez peu intégré socialement aux milieux…

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