Subscriber content

Le jardin Cœurderoy et l’abbaye de Moutiers-Saint-Jean

6 6 comments

Qui peut s’attendre, à découvrir en Bourgogne, à Moutiers-Saint-Jean très exactement, un jardin italien ? Certes, non loin de là se trouve le château d’Ancy-le-Franc, dû à Serlio, mais celui-ci date du XVIe siècle. Le jardin en question, qui peut faire penser un moment que l’on se trouve en Toscane ou dans le Latium, non loin de Tivoli, fut créé à la fin du XVIIe siècle pour le président du parlement de Bourgogne, Jean Cœurderoy. Celui-ci s’était fait construire un hôtel particulier dans un petit parc situé au milieu du village (il s’agit pour l’essentiel d’un village-rue), qui donne sur les remparts dont il existe encore une tour intacte (ill. 1). Le jardin dont il est question ici se trouve hors de l’enceinte, de l’autre côté de la route qui la longe (ill. 2), mais est relié au parc de l’hôtel Cœurderoy par un petit souterrain passant sous cette voie.


1. Remparts de Moutiers-Saint-Jean
Photo : Didier Rykner
See the image in its page
2. Moutiers-Saint-Jean
Au fond, l’église, à gauche, les remparts, à droite,
le jardin Cœurderoy
See the image in its page

3. Jardin Cœurderoy de Moutiers-Saint-Jean
Photo : Didier Rykner
See the image in its page
4. Jardin Cœurderoy de Moutiers-Saint-Jean
Photo : Didier Rykner
See the image in its page

Nous ne pourrons donner ici davantage de renseignements sur ce jardin (ill. 3 à 7), car la bibliographie est rare et l’ensemble ne paraît pas avoir été étudié de manière approfondie (une recherche rapide à la bibliothèque de l’INHA n’a rien donné). Remarquons simplement qu’à l’origine, l’ensemble était largement irrigué grâce à un réseau hydraulique qui alimentait les bassins ainsi qu’une grotte (ill. 5). Les photos parleront mieux que n’importe quel texte. Il est certain que ce lieu, classé monument historique mérite assurément un détour, d’autant que le propriétaire laisse fort généreusement l’accès libre aux visiteurs, et que même dans le cas où le…

To access this content, you must subscribe to The Art Tribune. The advantages and conditions of this subscription, which will also allow you to support The Art Tribune, are described on the subscription page. If you would like to test the subscription, you can subscribe for one month (at €8) and if you don’t like it, you can send us an e-mail asking us to unsubscribe you (at least ten days before the next direct debit).

If you are already a subscriber, sign in using this form.

Your comments

In order to be able to discuss articles and read the contributions of other subscribers, you must subscribe to The Art Tribune. The advantages and conditions of this subscription, which will also allow you to support The Art Tribune, are described on the subscription page.

If you are already a subscriber, sign in.