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Le Festival off de l’histoire de l’art

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1. Fontainebleau. Le off
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Le Festival de l’histoire de l’art aura lieu cette année le week-end de la Pentecôte, ce qui n’est pas forcément la meilleure date pour réunir le plus de participants. Plus ennuyeux encore, le programme, de l’avis de beaucoup, n’est pas à la hauteur des années précédentes, ni même de celui de l’année dernière qui était déjà bien décevant. Heureusement, les Amis du festival y avaient proposé un programme roboratif lié à l’actualité. Cette année hélas, il n’y a plus d’Amis du festival qui n’ont pas pu renouveler l’expérience. Et s’il reste de leur programme « ma thèse en 180 secondes », toute velléité ou presque de traiter l’actualité a été évacuée de ce festival.

Cela fait longtemps par ailleurs que nous soulignons l’absurdité d’un thème imposé - cette année « le Peuple ». Ce système prouve aujourd’hui ses limites jusqu’à l’absurde, avec des conférences qui n’ont parfois plus aucun rapport avec l’histoire de l’art. C’est ainsi que celle du politologue Jean-Yves Camus a pour sujet : « Les populismes dans le nouveau Parlement européen » ! Même s’il s’agit d’un thème à la fois préoccupant et d’actualité, on se perd en conjecture sur sa présence au Festival de l’histoire de l’art. De même, André Gunthert, excellent chercheur et spécialiste des images et des représentations, dont les études sont souvent passionnantes, proposera une conférence intitulée : « La visibilité des gilets jaunes ». Là encore, le lien avec l’histoire de l’art nous semble ténu...

Le pays imposé, la Scandinavie (qui par parenthèse n’est pas un pays), est également problématique. Qu’on s’entende bien : que quelques conférences soient en lien avec l’art des pays scandinaves n’est pas un problème. Mais que de ce fait aucune ou presque ne soit liée à l’art italien, français, espagnol, flamand, néerlandais ou anglais du XVe au XIXe siècle, ce qui constitue tout de même l’essentiel des centres d’intérêt de l’histoire de l’art…

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