Contenu abonnés

Lancelot-Théodore Turpin de Crissé 1782-1859

Angers, Musée des Beaux-Arts, du 16 décembre 2006 au 15 avril 2007. Puis à Boulogne-Billancourt, Bibliothèque Marmottan, du 10 mai au 30 juin 2007.

1. Vue d’une salle de l’exposition
Lancelot Turpin de Crissé
au Musée des Beaux-Arts d’Angers
Voir l´image dans sa page

Avant d’entrer dans le vif du sujet, il faut faire remarquer que le Musée d’Angers, depuis sa réouverture en 2004 (voir notre article), pratique l’heureuse politique d’honorer les enfants du pays. Après Turpin de Crissé, on nous annonce déjà Guillaume Bodinier et Jules-Eugène Lenepveu. On n’aura garde d’oublier deux bons catalogues récemment parus, qui ont accompagné deux expositions qui sont passées un peu inaperçues, l’une consacrée aux dessins de ce même Bodinier, l’autre à la collection de dessins légués par David d’Angers à sa ville natale [1]. Ce souci de mettre en valeur le patrimoine local doit être salué.
Les artistes nés en province, surtout ceux du XIXe siècle, sont ainsi bien plus fortunés que leurs collègues d’origine parisienne. Les musées de leurs villes de naissance finissent toujours, un jour ou l’autre, par leur rendre hommage. Qui, en revanche, s’intéressera à Auguste Hesse, François-Edouard Picot, et beaucoup d’autres peintres ou sculpteurs très honorables, mais qui ont eu la malchance de naître dans la capitale, et de ne pas faire partie des phares de l’histoire de l’art ? Seul le musée de la Vie Romantique propose, à Paris, régulièrement ce genre de manifestations.

Pour sa première grande rétrospective d’art ancien, le musée d’Angers a complètement transformé l’espace du sous-sol. Le grand espace d’un seul tenant a été cloisonné pour y créer plusieurs salles tout à fait classiques (ill. 1). On n’a jamais l’impression d’être dans un sous-sol, on pourrait se croire au premier étage d’un musée. Là est la première réussite de l’exposition, qui bénéficie d’un accrochage clair, mettant bien en valeur les œuvres malgré, dans une salle ou deux, des couleurs de murs un peu trop vives (c’était déjà le cas dans le musée lui-même).

2. Lancelot-Théodore Turpin de Crissé (1782-1859)
Vue…

Pour avoir accès à ce contenu, vous devez vous abonner à La Tribune de l’Art. Les avantages et les conditions de cet abonnement, qui vous permettra par ailleurs de soutenir La Tribune de l’Art, sont décrits sur la page d’abonnement. Si vous souhaitez tester l’abonnement, vous pouvez vous abonner pour un mois (à 8 €) et si cela ne vous convient pas, nous demander par un simple mail de vous désabonner (au moins dix jours avant le prélèvement suivant).

Si vous êtes déjà abonné, connectez-vous à l’aide de ce formulaire.

Vos commentaires

Afin de pouvoir débattre des article et lire les contributions des autres abonnés, vous devez vous abonner à La Tribune de l’Art. Les avantages et les conditions de cet abonnement, qui vous permettra par ailleurs de soutenir La Tribune de l’Art, sont décrits sur la page d’abonnement.

Si vous êtes déjà abonné, connectez-vous.