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La réouverture réussie du musée de Draguignan

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Certains musées ne répondent plus à leur mission (voir plusieurs articles récents). Il est heureux en revanche que d’autres fassent exactement l’inverse, et que certaines villes prennent conscience de l’atout que représentent de tels établissement et leurs collections. C’est ainsi que Draguignan, dans le Var, vient de rouvrir son musée après des travaux menés depuis 2017. Ouvrir, peut-être plus que rouvrir même. Car jusqu’à présent, cet établissement, avant la nomination d’un vrai conservateur à sa tête (Grégoire Hallé d’abord, qui est ensuite parti pour Chartres, et désormais Yohan Rimaud), était dirigé par des amateurs sans grandes qualifications. C’est ainsi que lorsqu’un tableau avait été retrouvé après avoir été dérobé, le directeur de l’époque pouvait communiquer fièrement sur le « Rembrandt de Draguignan » (voir la brève du 19/3/14), alors qu’il ne s’agit que d’une œuvre « à la manière de », peinte au XVIIIe siècle par un artiste français.


1. Salle japonaise avec le papier peint redécouvert
Draguignan, Musée des Beaux-Arts
Photo : Didier Rykner
Voir l´image dans sa page

Ce tableau est désormais exposé car il a un intérêt, mais sous sa juste attribution, ainsi que son pendant que l’on peut désormais découvrir dans le parcours permanent. Celui-ci se répartit sur deux niveaux, au rez-de-chaussée et à l’étage, dans ce qui était autrefois le couvent des Ursulines et qui avait été transformé en musée-bibliothèque après son achat par la ville en 1940. Celui-ci, qui ne s’étendait que sur cinq salles, a profité du départ de la médiathèque pour un autre lieu : le bâtiment a fermé en 2017 et a donc rouvert à la fin de l’année 2023 sous le nom de Musée des Beaux-Arts. Les quelques éléments de décor qui subsistaient encore ont été conservés et restaurés, et un papier peint japonisant de grande qualité a même été redécouvert pendant les travaux (ill. 1) et inclus dans le parcours permanent, dans une salle qui monte notamment quelques dépôts du Musée…

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