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La magie des choses. Natures mortes 1500-1800

Bâle, Kunstmuseum, du 7 septembre au 4 janvier 2008.

1. Sébastien Stoskopff (1597-1657)
Baquet avec carpe, brasero avec artichaut et piverts
Huile sur toile - 54,5 x 73 cm
Bâle, Kunstmuseum
Photo : Kunstmuseum Basel, Martin P. Bühler
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L’exposition de Bâle pose de nombreux problèmes intéressants, qui n’ont pas forcément grand chose à voir avec l’histoire de l’art. Signalons tout d’abord que le titre, purement marketing, est trompeur. Il n’est pas question ici d’une rétrospective qui ferait le point sur un genre, la nature morte, pendant trois siècles. Il s’agit en effet, uniquement ou presque, d’œuvres flamandes, hollandaises et allemande. Pas d’italiens, presque pas de français à l’exception, on ne sait trop pourquoi, de trois tableaux de Chardin qui concluent un discours qui n’a jamais réellement commencé.

2. Georg Flegel (1566-1638)
La branche d’abricots
Huile sur panneau - 49 x 33 cm
Darmstadt, Hessisches Landesmuseum
Photo : Wolfgang Fuhrmannek
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Il faut préciser aussi que les œuvres proviennent essentiellement de trois musées, Francfort (où l’exposition a été présentée auparavant), Darmstadt et Bâle. Quelques tableaux provenant d’autres musées ou de collections particulières complètent un ensemble où l’excellent (les tableaux de Stoskopff – ill. 1) voisine avec le médiocre et qui, faute d’un choix réalisé en fonction d’une démonstration, peine à trouver sa cohérence. Si la première salle, qui regroupe quelques exemples précoces de nature morte peut avoir un certain intérêt (encore que les dessins d’encensoir et de crosse épiscopale de Martin Schongauer n’ont pas grand chose à voir avec ce genre), la deuxième salle est en grande partie inutile, les paysages de Jan Brueghel étant pour le coup absolument hors sujet.
Le parcours se poursuit ainsi, assez chaotique. Une salle est consacrée entièrement à Georg Flegel, sans doute parce que le peintre est bien représenté à Darmstadt et à Francfort. On y voit d’ailleurs l’un des…

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