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Avec la Biennale des Antiquaires, la rentrée précoce du marché de l’art parisien

1. Sebastián Martínez Domedel (vers 1615-1667)
La Mort d’Abel
Huile sur toile - 206 x 161 cm
Galerie Michel Descours
Photo : Galerie Michel Descours
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La Biennale des Antiquaires devenant annuelle (comme son nom ne l’indique pas), la rentrée du marché de l’art s’effectue désormais très tôt à Paris, même si l’Hôtel Drouot n’organisera ses premières ventes qu’à partir du 18 septembre.

Avec le départ de Paris-Tableau et le retour des joaillers (heureusement moins nombreux que lors de récentes éditions), la Biennale présente dans la nef du Grand Palais moins de peintures que l’année dernière, même si quelques galeries sont encore fidèles au poste. S’il y a, comme chaque fois, des meubles intéressants, le fantôme de Bill Palot plane encore, pas seulement son fantôme d’ailleurs car il était évidemment présent lors de l’inauguration, comme si de rien n’était. Les organisateurs mettent en avant un comité de vetting (c’est-à-dire ceux qui sont chargé de sélectionner ou de rejeter les œuvres présentées) plus indépendant (aucun exposant n’en faisant partie) et plus impitoyable encore que les années passées (ce dont un marchand de lustres a fait les frais, son stand n’ayant finalement pas ouvert). Pas inflexible pour tout néanmoins, comme en témoignait un tableau portant une attribution optimiste à Jean-Baptiste Perronneau et dont on doute qu’il aurait été accepté à la rétrospective récente d’Orléans.

Que retenir de cette édition ? Tout d’abord, quelques très beaux stands parmi lesquels celui de la galerie Descours riche en tableaux remarquables. Nous reproduirons un tableau espagnol splendide, à l’historique illustre (cathédrale de Séville, maréchal Soult, Villandry…) par un artiste pourtant peu connu, Sebastián Martínez Domedel (ill. 1). Un Martinez donc : voilà qui pourrait intéresser le Louvre ! Abel ressemble tellement au Christ mort qu’on pourrait croire au premier abord qu’il s’agit d’une Déploration. On admirera…

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