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La deuxième édition de la Tefaf New York

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Après seulement deux éditions, la Tefaf New York a déjà trouvé son rythme de croisière. L’ambiance était excellente le jour de l’inauguration et la plupart des conservateurs des musées nord-américains étaient présents, mais aussi de nombreux collectionneurs qui ne font pas forcément toujours le voyage en Europe. La qualité des œuvres était d’un très bon niveau. Nous en donnons ici un petit aperçu.

L’objet sans doute la plus remarquable est présenté par une galerie française, Quénétain. Il s’agit d’un chat en bleu de Chine (ill. 1), une spécialité qui sort du domaine de la Tribune de l’Art. Oui mais ce chat est posé sur un coussin en bronze doré fait à Paris vers 1750 et finement ciselé. Et surtout, cet animal qui a appartenu à la marquise de Pompadour, et dont les yeux ont été remplacés après son achat et son montage, est une œuvre relevant pleinement de la culture française du XVIIIe siècle. On reste fasciné devant celle-ci qu’on aimerait voir entrer dans un grand musée français, le Louvre évidemment. Il n’est pas interdit de rêver.


1. Chat assis sur son coussin
Chine, époque Qianlong et France, vers 1750/55
Porcelaine et bronze - 45 x 30 x 22 cm
Quénetain
Photo : Quénetain
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2. Venise, vers 1590
Coffret
Cristal de roche, argent doré et bois laqué - 30 x 41 x 31,1 cm
Galerie Kugel
Photo : Galerie Kugel
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Autre galerie française, et autre objet magnifique : un coffret vénitien de la fin du XVIe siècle présenté chez par la galerie Kugel (ill. 2). Réalisé en cristal de roche, argent doré et bois laqué, son fonds est fait de vermeil « gravé d’arabesques constitués de fins rinceaux feuillagés et fleuris habités de paons, lièvres, coqs, griffons, chouettes, oiseaux, papillons, lions », ce qui est typique d’une production vénitienne et permet ainsi de confirmer l’origine de ce type de coffret, qui était discutée. La clé qui le ferme a été refaite au XIXe siècle, aux armes du comte…

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