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Inauguration du « Musée Magritte » à Bruxelles

1. Vue d’une des salles du Musée Magritte
Photo : Didier Rykner
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28/5/09 – Inauguration – Bruxelles – Pour parler du Musée Magritte qui ouvre ses portes le 2 juin dans l’enceinte des Musées Royaux de Bruxelles, il faut tout d’abord évacuer l’aspect marketing. Il ne s’agit en effet pas réellement d’un nouveau musée, mais plutôt de la création d’une section monographique, sans que le bâtiment déjà existant ait gagné un seul mètre carré supplémentaire. L’installation s’est faite dans la partie où se trouvaient auparavant les expositions temporaires [1].

L’opération n’est pourtant pas dénuée d’intérêt. Elle permet d’exposer toutes les œuvres de Magritte que possède le musée, dont beaucoup étaient conservées en réserves, auxquelles s’ajoutent un très grand nombre de tableaux et dessins prêtés par des collectionneurs privés, par quelques musées et pour une grande partie par le président de la Fondation Magritte, aujourd’hui l’ayant droit du peintre, Charly Herscovici. Il s’ensuit que ce musée ressemble davantage à une exposition Magritte, dont les œuvres pourront varier en fonction de l’évolution des prêts. Celle-ci est plutôt bien accrochée et mise en scène, riche de nombreux chefs-d’œuvre et suffisamment pédagogique pour attirer les touristes, ce qui semble l’une des ses ambitions avouées, sans trop les décevoir [2]. Il est dommage que cela se fasse, comme c’est la mode depuis au moins quinze ans (une mode peut-elle durer aussi longtemps ?), dans l’obscurité. Qu’il faille éclairer les photos et les dessins avec un nombre réduit de lux, personne ne le niera. Mais pourquoi nous impose-t-on toujours ces murs noirs (ill. 1) qui déprimeront plus d’un visiteur et ne mettent pas les tableaux en valeur.

2. René Magritte (1898-1967)
L’Homme du large, 1927
Huile sur toile - 139 x 105 cm
Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts
© Charly Herscovici, with his kind authorization
c/o SABAM-ADAGP, 2009
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