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Circulation des œuvres : une mauvaise idée plutôt bien réalisée

1. Françoise Nyssen pendant la présentation de son plan
de circulation des œuvres
Photo : Didier Rykner
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Le projet était très mal parti (voir notre article). Heureusement, la ministre (ill. 1) a eu le bon réflexe de nommer deux conservateurs pour mettre en musique son projet de circulation des œuvres et ce qui était au départ une idée inquiétante s’est transformée en quelque chose qui peut, si cela est bien mené, donner quelques effets positifs.

Olivia Voisin et Sylvain Amic ont donc défini certains principes, et ce qui était le plus discutable dans le discours de la ministre est, semble-t-il, définitivement abandonné. Ainsi, on n’a plus entendu parler lors de la conférence de presse des fameuses « zones blanches », qu’il fallait irriguer en priorité. Nous avions expliqué (voir l’article) à quel point ce concept - qui plaçait Lille et Marseille dans les territoires abandonnés par la Culture, mais pas la Creuse par exemple - était absurde. Il n’est plus question de déplacer La Joconde, ou Le Radeau de la Méduse, ou encore des œuvres fragiles et impossibles à bouger, pas davantage qu’il n’est prévu de montrer les œuvres dans des lieux « non muséaux ».

Le principe n’est pas non plus celui d’une exposition itinérante qui impliquerait le déplacement d’objets d’art autour d’un thème artificiel et « hors-sol ». Il s’est agi désormais de définir une liste d’œuvres des musées nationaux (ce sont eux-mêmes qui les ont proposées), suffisamment importantes pour justifier que l’on construise un discours autour d’elles et susceptibles de voyager. 477 œuvres - une liste non exhaustive - a déjà donné lieu à un « catalogue [1] » où l’on trouve un peu de tout, de l’art africain à l’art contemporain, des dessins aux objets ou aux photographies…
Les petits musées qui restent en général hors des circuits habituels des expositions pourront choisir une œuvre dans cette liste. Mais il faut pour cela qu’elle ait une résonance avec le…

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