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Un dessin de Laurent Guyot pour le Mobilier national

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1. Laurent Guyot (1575-1644)
La Mort de Chioné, avant 1625
Plume, encre et lavis - 31 x 19,5 cm
Paris, Mobilier national
Photo : Galerie José de la Mano
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13/4/24 - Acquisitions - Paris, Mobilier national - Trônant au centre du stand du galeriste madrilène José de la Mano lors de l’ouverture de la dernière édition du Salon du Dessin, cette feuille de Laurent Guyot (ill. 1) ne pouvait qu’intéresser les équipes de notre Mobilier national car il s’agit d’une fort rare étude préparatoire à l’une des dix tapisseries de la Tenture de l’Histoire de Diane, tissée à Paris sous les règnes d’Henri IV et de Louis XIII dans les ateliers du Louvre et de Saint-Marcel. Les premiers cartons furent donnés par Toussaint Dubreuil, grand décorateur au service des châteaux royaux qui fournit des modèles dont le succès fut immédiat et qui fut remplacé après sa disparition en 1602 par Henri Lerambert assisté puis remplacé à sa mort par Laurent Guyot. Si le nom de ce dernier n’est assurément connu que d’un cercle d’amateurs et de spécialistes, on sait pourtant qu’il fut à l’origine d’un grand nombre de cartons de tapisseries mais dont il ne reste hélas « que » les tissages, ce qui fait de cet achat une occasion inespérée d’affiner son corpus et de mieux connaître son processus de création. Comme l’indique bien la notice très aimablement transmise par le Mobilier national, l’identification de ce dessin est due à Dominique Cordellier, conservateur honoraire du patrimoine - tout jeune retraité du département des Arts graphiques du Musée du Louvre - pour qui la Seconde école de Fontainebleau n’a pas de secret.


2. Nicolas Poussin (1594-1665)
La Mort de Chioné, vers 1622
Huile sur toile - 109,5 x 159,5 cm
Lyon, Musée des Beaux-Arts
Photo : Alain Basset
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Tirée des Métamorphoses d’Ovide, la scène est parfaitement reconnaissable. Chioné s’effondre au premier plan, frappée à mort par la flèche que vient de…

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