Contenu abonnés

Un tableau de Mélanie de Comoléra acquis par Chicago

Toutes les versions de cet article : English , français

6/11/24 - Acquisition - Chicago, The Art Institute - Nous le précisions encore très récemment, la collection d’art britannique du XIXe siècle - ou d’œuvres associées à cette école - de l’Art Institute de Chicago constitue un axe majeur de sa politique d’acquisition. A l’instar d’Holman Hunt (voir la brève du 14/3/22) et de John Atkinson Grimshaw (voir la brève du 25/10/24), une nouvelle artiste y fit récemment son entrée, Mélanie Comolera, dite Mélanie de Comoléra, peintre de fleurs française qui poursuivit l’essentiel de sa longue carrière à Londres au service de la duchesse de Clarence, future reine Adélaïde, puis de la jeune reine Victoria.


1. Mélanie de Comoléra (1789-1854)
Nature morte aux raisins et aux fleurs, vers 1827
Huile sur toile - 40,7 × 32,7 cm
Chicago, The Art Institute
Photo : Art Institute of Chicago
Voir l´image dans sa page

Demeurée en mains privées anglaises puis américaines pendant près de deux siècles, la Nature morte aux raisins et aux fleurs (ill. 1) qui rejoint Chicago était réapparue sur le marché de l’art en janvier 2022, proposée à la vente par la Potomack Company à Alexandria en Virginie lors de la dispersion d’une partie de la collection de la célèbre demeure historique Merrywood. Alors emportée par Sahen Fine Art, elle avait fait l’objet d’un prêt à l’Art Institute dès mai 2022. Elle fut finalement acquise auprès du marchand et semble aujourd’hui constituer la première œuvre de Mélanie de Comoléra à rejoindre une collection publique en Amérique du Nord. Comme le précise la notice du musée [1], d’après le dictionnaire des French Flower Painters of the Nineteenth Century publié par Elisabeth Hardouin-Fugier et Etienne Grafe en 1989, une deuxième œuvre de l’artiste figurerait dans une collection privée à Philadelphie. Outre la toile du Fitzwilliam Museum et celle de Chatsworth House, accompagnée d’au moins trois aquarelles, la majeure partie de l’œuvre de l’artiste, aussi célèbre de son vivant qu’aujourd’hui…

Pour avoir accès à ce contenu, vous devez vous abonner à La Tribune de l’Art. Les avantages et les conditions de cet abonnement, qui vous permettra par ailleurs de soutenir La Tribune de l’Art, sont décrits sur la page d’abonnement. Si vous souhaitez tester l’abonnement, vous pouvez vous abonner pour un mois (à 8 €) et si cela ne vous convient pas, nous demander par un simple mail de vous désabonner (au moins dix jours avant le prélèvement suivant).

Si vous êtes déjà abonné, connectez-vous à l’aide de ce formulaire.

Vos commentaires

Afin de pouvoir débattre des article et lire les contributions des autres abonnés, vous devez vous abonner à La Tribune de l’Art. Les avantages et les conditions de cet abonnement, qui vous permettra par ailleurs de soutenir La Tribune de l’Art, sont décrits sur la page d’abonnement.

Si vous êtes déjà abonné, connectez-vous.