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Un tableau de Joseph Franque pour le musée de Valence, plus d’autres acquisitions

1. Joseph Franque (1774-1833)
Hercule arrachant Alceste des Enfers
Huile sur toile - 81 x 66,5 cm
Valence, Musée des Beaux-Arts
Photo : Galerie Terrades
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5/5/07 – Acquisitions – Valence, Musée des Beaux-Arts – Joseph Franque et son jumeau Jean-Pierre étaient originaires de la Drôme, ce qui a légitimé l’acquisition d’une œuvre du premier représentant Hercule arrachant Alceste des Enfers (ill. 1) par le Musée de Valence auprès de la galerie Terrades à Paris [1]. Cette esquisse signée (à moins qu’il ne s’agisse d’une réplique) prépare le tableau exposé au Salon de 1806, commandé par l’Etat mais disparu dans l’incendie du château de Meudon en 1871. [voir le P.S. à la fin de cet article]
Dans l’atelier de David, les deux frères avaient été membres de la secte des Barbus (voir brève du 30/1/07). Leurs œuvres connues, cependant, ne relèvent pas vraiment de ce courant primitiviste (voir brève du 4/3/06). Les influences subies par Franque dans ce tableau sont diverses mais contemporaines : les profils fantomatiques des damnés flottant au dessus d’Hercule renvoient directement aux spectres ossianesques peints par Girodet et la figure d’Alceste rappelle également cet artiste, tandis que le modèle masculin s’inspire, plutôt que du célèbre Hercule Farnèse, de celui d’Antonio Canova dans le groupe sculpté Hercule et Lichas.

Malgré ces références, Joseph Franque créée ici une œuvre réellement originale, à la fois néoclassique dans le canon des personnages et déjà préromantique par la vigueur du coloris. Les reflets de braises rougeoyantes fascineront à plusieurs reprises l’artiste, notamment dans sa période napolitaine à la cour de Murat : Visiteurs étudiant le cratère du Vésuve (Salon de 1827 ; Naples, Museo di Capodimonte) et Scène de l’éruption du Vésuve (Philadelphie, Museum of Art) dont une esquisse est conservé dans une collection privée (ill. 2).
Nombre de tableaux des Franque sont inédits, même si plusieurs sont…

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