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Un dessin de Lejeune préempté par Versailles

6/5/21 - Acquisition - Versailles, Musée national du château - Une peinture d’histoire n’illustre pas une vérité historique, elle l’interprète, la recompose, passe par la fiction. Louis-François Lejeune, qui fut à la fois peintre et militaire, maîtrisait parfaitement l’exercice : il peignit l’épopée napoléonienne, et aussi la sienne par la même occasion. Le château de Versailles qui lui avait consacré une exposition en 2012 (voir l’article) a préempté hier, 5 mai, dans la vente Osenat à Fontainebleau, pour 100 000 € sans les frais, un grand dessin directement lié [1] à l’un des tableaux conservés dans ses collections (ill. 1 à 4). L’artiste illustre l’attaque d’un convoi de près de trois mille personnes par le général Mina et ses guérilleros.


1. Louis François Lejeune (1775-1848)
Attaque du grand convoi ramenant les dames de la cour du roi Joseph en France par les guérilleros du général Mina dans le défilé de Salinas en Biscaye conduisant au col d’Arlabon, pendant la manche de Vittoria à Bayonne, le 25 mai 1812
Plume, aquarelle et rehauts de gouache - 59,8 x 74,7 cm
Versailles, Musée
Photo : Osenat
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2. Louis François Lejeune (1775-1848)
Attaque du grand convoi ramenant les dames de la cour du roi Joseph en France par les guérilleros du général Mina dans le défilé de Salinas en Biscaye conduisant au col d’Arlabon, pendant la manche de Vittoria à Bayonne, le 25 mai 1812
Huile sur toile - 213 x 265 cm
Versailles
Photo : Château de Versailles / RMN-GP / JM Manaï
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De 1808 à 1813, la guerre d’Espagne fut pour Napoléon, comme il le dit lui-même par la suite, «une véritable plaie, la cause première des malheurs de la France». C’est lors d’une entrevue à Bayonne en 1808 que l’Empereur contraignit le roi Charles IV et son fils Ferdinand à renoncer à la couronne d’Espagne, et mit son frère Joseph Bonaparte à la tête du royaume. Excédée par l’occupation française, la population…

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