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Les Guerres de Napoléon. Louis François Lejeune, général et peintre

Versailles, Château, du 14 février au 13 mai 2012

1. Louis François Lejeune (1775-1848)
La Bataille de Marengo,
Salons de 1801 et de 1802
Huile sur toile - 180 x 250 cm
Versailles, Musée national des châteaux
de Versailles et de Trianon
Photo : EPV/J.M. Manaï
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Louis François Lejeune sut manier le sabre, le pinceau et le stylo, il sut aussi les mettre au service de l’Empire et de lui-même. Ce sont quelque 120 œuvres qui se déploient dans les salles d’Afrique et de Crimée du château de Versailles, des tableaux et des dessins, de Lejeune et de ses contemporains, ainsi que des objets militaires. Certaines peintures conservées par les descendants de l’artiste sont présentées au public pour la première fois. On pourra aussi admirer des dessins, quelques uns présentés sur de petits écrans qui permettent judicieusement de faire défiler les pages d’un carnet de croquis. L’attribution de quelques feuilles n’est cependant pas toujours évidente, certaines présentent notamment des similitudes avec l’art de Sébastien Leroy. La muséographie assurée par Nicolas Adam qui avait déjà mis en scène les expositions consacrées à Houdon en 2004 et à Lebrun en 2007, est élégante et sobre, alliant des cimaises en bois à d’autres peintes en vert amande.
Cette rétrospective est l’occasion de rappeler la richesse des collections des galeries historiques du château, qui conservent notamment une douzaine de tableaux de batailles peints par Lejeune ; les salles Premier Empire situées dans l’aile du Midi seront d’ailleurs ouvertes plus souvent durant l’exposition ; le visiteurs auront ainsi la chance de pouvoir accéder à quelques chefs-d’œuvre comme La Révolte du Caire par Girodet.

2. Louis François Lejeune (1775-1848)
Esquisse de la Bataille de Lodi, Salon de 1804
Huile sur toile - 202,6 x 257,5 cm
Versailles, Musée national des châteaux
de Versailles et de Trianon
Photo : EPV/J.M. Manaï
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Le catalogue est particulièrement riche, abordant des questions artistiques, historiques et militaires. Valérie Bajou, qui met régulièrement en rapport les toiles et les mémoires de l’artiste, a en outre fait appel à plusieurs personnes extérieures au monde de l’art pour aborder l’œuvre de Lejeune : un grand reporter et réalisateur qui étudie la manière de représenter la guerre aujourd’hui, et un psychanalyste qui s’intéresse à la personnalité de l’artiste ainsi qu’ à « l’art et la manière de mourir ». Deux interventions qui séduiront ou agaceront le lecteur, elles se font toutefois plutôt discrètes dans l’ensemble des essais. On peut en tout cas regretter que les œuvres ne soient pas réunies en catalogue mais dispersées entre les essais, certaines dotées d’un commentaire détaillé, d’autres non. La fin de l’ouvrage réunit malgré tout les notices des tableaux de batailles de Lejeune d’après les livrets des Salons et d’après les Notices sur les tableaux de bataille peints par le général baron Lejeune imprimées en 1850. Une chronologie détaillée…

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