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Réouverture des salles XIXe du Musée des Beaux-Arts d’Orléans

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1. Une salle de la collection du XIXe siècle du Musée des Beaux-Arts d’Orléans
Photo : Didier Rykner
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Après le dernier étage consacré aux périodes allant jusqu’au XVIIe siècle (voir l’article), après les grands formats XVIIe et XVIIIe (voir la brève du 26/5/18) et les salles dédiées au XVIIIe qui se terminaient sur l’époque néoclassique (voir la brève du 26/5/18), le Musée des Beaux-Arts d’Orléans a rouvert ses deux niveaux montrant les œuvres du XIXe, poursuivant ainsi la métamorphose entamée après l’arrivée de sa directrice, Olivia Voisin, en 2016 (ill. 1 et 2).

Le résultat est époustouflant et devrait inspirer certains musées qui présentent avec parcimonie leurs collections. « Notre devoir est de ne pas choisir, de montrer nos collections telles qu’elles sont, un maximum d’œuvres afin que le public puisse trouver ce qu’il souhaite et découvrir d’autres choses » explique la conservatrice.
Cela ne veut évidemment pas dire montrer des œuvres en mauvais état ou des copies sans intérêt. Cela signifie simplement qu’un conservateur n’a pas à imposer son goût et ne doit pas montrer uniquement ce qu’il aime, mais s’appuyer sur la collection qu’il conserve et qui est le fruit de son histoire. Olivia Voisin a largement prouvé qu’elle met en œuvre cette politique : dix-neuvièmiste, son premier achat, alors qu’elle n’avait pas même officiellement pris son poste, fut pourtant celui d’œuvres du XVIe siècle (voir la brève du 7/1/16), et les deux premiers étages réaménagés furent ceux présentant les collections antérieures au XIXe. La prochaine étape concernera le XXe.

11. Vitrine contenant plusieurs sculptures romantiques, dont des œuvres de Triqueti
Orléans, Musée des Beaux-Arts
Photo : Didier Rykner
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Le tour de ce qui n’est plus « le siècle dernier » est donc venu, un siècle [1] dont le Musée d’Orléans peut se targuer de conserver l’une des plus belles collections qui soit, autour du romantisme. Comme pour les autres niveaux, le parti pris est celui d’un accrochage dense, mais qui permet de très bien voir les peintures grâce à un bon travail sur l’éclairage, accompagné de cartels développés qui ne gênent pas la vue des œuvres (un reproche qui leur est souvent fait, à tort à notre avis) : ceux-ci sont disposés en biais, en bas des cimaises, avec des caractères suffisamment grands pour en permettre une lecture facile. Ces cartels, qui donnent les informations essentielles (nom de l’auteur, sujet, technique…), sont aussi de véritables petites notices qui permettent aux visiteurs désireux d’en savoir davantage de mieux comprendre ce qu’ils voient.

Les chiffres de cet accrochage donnent le vertige. Il y avait à l’arrivée d’Olivia Voisin à la tête du musée 70 œuvres exposées à cet étage. Il y en a désormais 348. Dans la salle où sont accrochés les grands formats, il y en avait naguère 16, il y en a désormais 38. Quant aux cartels qui viennent d’être installés, ils…

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