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Nouvelles acquisitions du Musée Hébert

7/5/09 – Acquisitions – Paris, Musée Hébert – Ernest Hébert, peintre pourtant peu connu du grand public, bénéficie du privilège rare d’avoir deux musées qui lui sont consacrés, à La Tronche, près de Grenoble, et à Paris. Ce dernier, qui dépend du Musée d’Orsay, est aujourd’hui fermé et devrait, espérons-le, rouvrir après travaux. En attendant, ses expositions sont présentées dans l’enceinte d’Orsay, qui reçoit actuellement Italiennes modèles [1], un regroupement d’œuvres du peintre figurant des paysans du latium.
Ce type de représentation fut dans la première moitié du XIXe siècle un exercice fréquent pour les peintres français en Italie. Certains s’en firent même une spécialité, comme Léopold Robert ou Jean-Victor Schnetz. Les œuvres d’Hébert sont confrontées dans l’exposition à celles de ses contemporains. On verra ainsi, outre les deux artistes déjà cités, des tableaux ou aquarelles de Jean-François Montessuy, Jean-Léon Gérôme, Achille-Etna Michallon, Paul Delaroche ou Dominique Papety.
C’est l’occasion pour le musée Hébert de présenter ses plus récentes acquisitions, qui concernent justement ces deux derniers peintres.

1. Paul Delaroche (1797-1856)
Un apôtre ou Tête de paysan italien, 1835
Dédicacé à Paul Rattier
Huile sur toile - 49 x 38 cm
Paris, Musée Hébert
Photo : Galerie Terradès
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2. Paul Delaroche (1797-1856)
Un apôtre, 1835
Dédicacé au duc de Feltre
Huile sur toile - 46 x 49 cm
Nantes, Musée des Beaux-Arts
Photo : RMN
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Le Delaroche, acquis auprès de la galerie Terradès, est une Tête de paysan italien (ill. 1). En 1834, le peintre s’était vu commander l’entier décor de l’église de la Madeleine, soit le cul-de-four et les six lunettes des murs latéraux. Il décide alors, pour se préparer à cet immense chantier, de se rendre en Italie - rappelons que l’artiste n’avait pas cherché à obtenir le Prix de Rome - pour s’y familiariser avec la technique de la peinture…

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