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Nicolas II Esterházy (1765-1833). Un prince hongrois collectionneur

Compiègne, Musée national du château, du 21 septembre 2007 au 7 janvier 2008.

1. Bernardo Strozzi (1581-1644)
L’Annonciation
Huile sur toile - 145 x 120 cm
Budapest, Musée des Beaux-Arts
Photo : Budapest, Szépmüvézeti Múzeum
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Le nombre toujours croissant d’expositions empêche parfois, faute de temps, de traiter comme elles le méritent certaines manifestations pourtant remarquables. C’est le cas, en cette fin d’année, de celle consacrée à la collection du prince hongrois Nicolas II Esterházy et dont la recension vient ici bien tard. Il reste encore quelques jours pour profiter des congés de fin d’année et se rendre au château de Compiègne admirer les nombreux chefs-d’œuvre qui y sont rassemblés.

On ne s’attardera pas ici sur les conditions et le contexte dans lequel Nicolas II su réunir cet ensemble à la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle, à une époque de bouleversements et de déplacement des œuvres particulièrement propice à une telle activité. L’excellent catalogue le fait fort bien, dans de nombreux essais s’attardant sur les différents aspects du mécénat des Esterházy, sans négliger la musique également présente dans l’exposition. Si Nicolas II privilégia essentiellement les artistes du passé (il sut cependant commander des œuvres à des contemporains tels que Canova ou Thorvaldsen), il employa notamment Haydn et d’autres composieurs moins prestigieux comme Hummel.
Achetée en bloc (pour une grande partie au moins, le reste demeurant dans la famille) par l’état hongrois en 1870, la collection forme aujourd’hui le cœur du musée des Beaux-Arts de Budapest.


2. José de Ribera (1591-1652)
Le Martyre de saint André, 1628
Huile sur toile - 206,1 x 177,7 cm
Budapest, Musée des Beaux-Arts
Photo : Budapest, Szépmüvézeti Múzeum
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Ce qui frappe immédiatement, dans la sélection exposée à Compiègne, c’est la qualité exceptionnelle des œuvres et leur variété. Sans s’attacher uniquement à une école, Nicolas sut réunir ce qu’il y avait de mieux sur le marché.

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