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Marie de Médicis, un gouvernement par les arts

Blois, Château. Exposition terminée le 28 mars 2004

1. Anastasio Fontebuoni
Troilo Orsini venant en aide à Catherine de Médicis
The Mari-Cha Collection Ltd
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Longtemps victime de l’opinion défavorable de Sully, de Richelieu et de Michelet, la fortune de Marie de Médicis connaît depuis quelques années une véritable réhabilitation dont témoignait déjà l’exposition Marie de Médicis et le Luxembourg en 1991 [1], et plus récemment un colloque organisée en 2000 [2]. Le château de Blois qui avait accueilli précédemment une exposition sur les trésors des Médicis coopère à nouveau avec les musées florentins pour démontrer que Marie fut pleinement digne de son nom illustre, mécène complet, considérant qu’encourager tant la grande peinture que les arts décoratifs faisait pleinement partie de l’exercice du pouvoir, sachant choisir les meilleurs artistes, quelles que soient leurs origines géographiques, et n’oubliant pas de faire justifier sa politique par une fine propagande [3].

Situé dans l’aile François Mansart, le parcours débute avec des portraits de la jeune princesse florentine et des scènes du mariage de ses parents par Santi di Tito, Jacopo Empoli ou Filippo Tarchiani. Les décors commandés par la reine pour ses palais français (Louvre, Luxembourg, Fontainebleau) sont ensuite évoqués. L’un des points forts de l’exposition est constitué par le prêt de sept scènes historiques, conservées dans une collection américaine, représentant des épisodes de la vie des Médicis par divers artistes toscans (Giovanni Biliverti, Anastasio Fontebuoni - ill. 1, Domenico Passignano,...) et provenant du Cabinet doré au Luxembourg [4]. Les salles suivantes présentent des œuvres d’Ambroise Dubois, de Jacob Bunel, de Guido Reni, de Giovanni Baglione et des gravures d’après le cycle de Rubens pour la galerie de ce même palais. L’avant-dernière salle tente de montrer que ces exemples étrangers formèrent la jeune génération qui s’épanouit pleinement sous le règne de Louis XIII.


2.…

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