Contenu abonnés

Le romantisme en Belgique. Entre réalités, rêves et souvenirs

Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts et Espace Culturel ING. Jusqu’au 31 juillet 2005.

1. Louis Delbeke
Les droits de la commune d’Ypres
(esquisse pour
la décoration des Halles d’Ypres), 1884
Aquarelle sur papier - 26,5 x 30,1 cm
Bruxelles, Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique
Voir l´image dans sa page

L’art belge du XIXe est encore mal connu, si l’on exclut le symbolisme [1]. C’est dire que la perspective d’une grande exposition sur le romantisme, venant quinze ans après la mémorable étude du néo-classicisme [2], était alléchante.
Ce sont en réalité deux expositions qui sont proposées au visiteur pour célébrer les 175 ans de l’Etat Belge : l’une de peintures (et de quelques sculptures) se tient aux Musées Royaux des Beaux-Arts, l’autre, de dessins, à l’espace ING, à quelques pas de là. Le catalogue est commun. Si les œuvres méritent, assurément, le déplacement [3], le titre de la manifestation est quelque peu trompeur. Car il s’agit davantage de présenter les arts sous le règne de Léopold Ier (1831-1865), voire bien au-delà [4] que de s’attacher au mouvement romantique. Il est dès lors bien inutile de s’interroger doctement dans le premier essai du catalogue sur la signification du terme romantisme.

La question n’a pas de réponse simple - l’un des plus beaux tableaux de l’exposition, le Portrait de Léon-Pierre Suys (Paris, Louvre ; cat. 259) est dû à François-Joseph Navez, un artiste que l’on peut davantage situer dans la mouvance néo-classique, - mais il est certain que tout le XIXe siècle ne peut être appelé ainsi. Assurément, de nombreuses œuvres exposées n’ont rien de romantique. Ou alors, il faudrait qualifier ainsi Jean-Paul Laurens, James Tissot ou Gustave Courbet. Qu’ont de romantique, pour ne prendre que quelques exemples, les tableaux d’Henri Leys, de Louis Delbeke (ill. 1 ; cat. 72), ou de Charles de Groux (ill. 2 ; cat. 163) ? Si la taxinomie en histoire de l’art peut être une aide pour la compréhension, son abus n’aboutit qu’à la plus grande confusion.


2. Charles de Groux (1825-1870)
Regrets,…

Pour avoir accès à ce contenu, vous devez vous abonner à La Tribune de l’Art. Les avantages et les conditions de cet abonnement, qui vous permettra par ailleurs de soutenir La Tribune de l’Art, sont décrits sur la page d’abonnement. Si vous souhaitez tester l’abonnement, vous pouvez vous abonner pour un mois (à 8 €) et si cela ne vous convient pas, nous demander par un simple mail de vous désabonner (au moins dix jours avant le prélèvement suivant).

Si vous êtes déjà abonné, connectez-vous à l’aide de ce formulaire.

Vos commentaires

Afin de pouvoir débattre des article et lire les contributions des autres abonnés, vous devez vous abonner à La Tribune de l’Art. Les avantages et les conditions de cet abonnement, qui vous permettra par ailleurs de soutenir La Tribune de l’Art, sont décrits sur la page d’abonnement.

Si vous êtes déjà abonné, connectez-vous.