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Le limogeage de Nathalie Bondil fait des vagues

Nathalie Bondil
Photo : Musée des Beaux-Arts de Montréal
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14/7/20 - Montréal, Musée des Beaux-Arts - Le renvoi de Nathalie Bondil, directrice générale et conservatrice en chef du Musée des Beaux-Arts de Montréal, dont l’AFP en France, a déjà parlé, est devenu une énorme affaire au Québec. Celle-ci, en effet, qui est à la tête du musée depuis treize ans, a vu son travail largement reconnu non seulement au Canada mais dans le monde des musées internationaux. Sa politique a contribué à faire doubler la fréquentation de cet établissement, mais a surtout permis à celui-ci de s’étendre dans des proportions extraordinaires, tout en menant parallèlement une politique d’agrandissement successif dont nous avons régulièrement rendu compte (à l’exception du dernier bâtiment créé, qui sortait de notre champ) ainsi que d’expositions et d’acquisitions remarquables. Les mécènes se bousculent pour aider le musée et parfois lui laisser des collections entières, comme ce fut le cas récemment pour celle de Michel et Renata Hornstein qui a été l’occasion de la construction d’une nouvelle extension.

La violence du communiqué publié par le musée étonne. « climat de travail qualifié par certains employés de "toxique" », « harcèlement psychologique », les mots sont durs même si, selon La Presse, cela ne concernerait pas directement la directrice mais certains de ses proches collaborateurs, et qu’elle n’aurait rien fait pour y mettre fin.
Nathalie Bondil a une toute autre version des événements, qu’elle impute à une volonté du conseil d’administration, dirigé par Michel de la Chenelière, un chef d’entreprise mécène du musée, de se substituer au comité de direction. C’est la création d’un nouveau poste de direction de la conservation, chargé de soulager la directrice générale d’une partie des ses fonctions dont elle-même reconnaît qu’elles étaient beaucoup trop lourdes, qui semble avoir mis le feu aux poudres. Comme nous l’a dit Nathalie…

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