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La Semaine du Dessin : deux ventes chez Artcurial

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25/3/25 - Paris - Marché de l’art - À pied, à cheval et en voiture, les amateurs de dessin ont commencé ce weekend la procession rituelle entre galeries et salles de vente, dont le rond-point des Champs-Élysées est une étape incontournable : Artcurial a même fait cette année le choix de se dédoubler, organisant ce mercredi une première vente exclusivement dédiée aux feuilles anciennes et modernes avant de se consacrer aux tableaux et aux sculptures dès le lendemain. Deux noms prisés des spécialistes viennent y appâter l’intérêt des acheteurs potentiels : Maurice Gobin et Marcotte d’Argenteuil ! Expert et marchand, le premier est salué dans le Lugt pour sa « merveilleuse collection » dont on connaît notamment quelques fleurons conservés au Louvre, du Cheval attaqué par un lion à la Scène de cannibalisme sur le radeau de la Méduse, acquise par dation voici vingt ans (voir la brève du 9/12/24). Géricault, véritable héros de la collection Gobin, fut si mal traité par les musées français cette année (voir l’article) qu’on doit se réjouir de voir l’artiste à l’honneur ces jours-ci, chez Nicolas Schwed (voir la brève du 23/3/25) comme avec ce cheval londonien (ill. 1) vraisemblablement attelé à la voiture d’où il fut dessiné. En dépit de son estimation solide, tout séduit dans cette belle feuille au cadrage fort original et à l’enviable pedigree : on y voit la marque de His de La Salle !


1. Théodore Géricault (1791-1824)
Cheval de trait londonien vu par la croupe
Aquarelle sur traits de crayon noir - 26 x 18,5 cm
En vente chez Artcurial le 26/3/25
Photo : Artcurial
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Si le XIXe siècle français se taille la part du lion dans cette sélection, c’est bien vers le léopard de Jean-Baptiste Oudry (ill. 2) que se dirigent tous les regards. Celui-ci nous paraît familier, même s’il ne figurait pas dans les très récentes expositions du Musée Condé (voir l’article) et du Château de Fontainebleau (voir l’article) mais on connaît bien la…

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