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La renaissance de la Villa Cavrois de Mallet-Stevens

1. Robert Mallet-Stevens (1886-1945)
Villa Cavrois
Croix
Photo : Didier Rykner
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Quand l’État veut, l’État peut. C’est, sans doute, la morale qu’il faut tirer de la restauration d’une exceptionnelle qualité que vient de mener le Centre des Monuments Nationaux sur la Villa Cavrois (ill. 1), le chef-d’œuvre de Mallet-Stevens. Cette morale se double des leçons qu’il convient de tirer tant elles résonnent avec l’actualité et concernent des questions auxquelles le patrimoine de notre pays doit faire face.

Mais avant cela, saluons comme il se doit le travail mené sur ce monument. On sait les conditions désastreuses dans lesquelles il se trouvait. Coquille vide, privée de son mobilier, de ses décors de marbre, presque entièrement désossée, la villa faisait peine à voir et était proche de la ruine totale (ill. 2) La restauration, menée par l’architecte en chef des monuments historiques Michel Goutal avec pour maître d’ouvrage la DRAC entre 2004 et 2008, puis le Centre des Monuments Nationaux à qui le monument a été affecté, lui a rendu sa splendeur passée, pour un coût conséquent de 23 millions d’euros, entièrement pris en charge par l’établissement public et l’État. Elle ouvrira ses portes, pour la première fois (à l’exception d’une ouverture partielle pour les journées du patrimoine 2013) à partir du 13 juin 2015. Les visiteurs pourront admirer à la fois l’extérieur du monument et sa silhouette très reconnaissable, et les nombreuses pièces intérieures, toutes restaurées dans leur état original à l’exception d’une seule, laissée comme un témoin du martyre subi.
Les leçons sont au nombre de deux :


2. Chambre des garçons, au 1er étage
seule pièce gardée en l’état dans lequel se trouvait la Villa
Photo : Didier Rykner
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1. Les moyens légaux existent, il faut les employer.

En 1985, la villa Cavrois était encore dans un état correct même si le rez-de-chaussée avait été en partie…

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