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Interview de Carel van Tuyll, chef du département des Arts graphiques du Musée du Louvre

Carel van Tuyll, ancien conservateur du Musée Teyler de Haarlem, spécialiste des dessins italiens, a été nommé en septembre 2004 chef du département des Arts graphique du Louvre, même s’il n’a effectivement pris possession des lieux qu’au début de l’année 2005.
Comme nous l’avions fait pour Vincent Pomarède aux Peintures, nous avons rencontré Carel van Tuyll afin qu’il nous parle de ses projets. Il est apparu clairement au cours de cet entretien qu’il était particulièrement heureux d’être au Louvre et satisfait de ses premiers mois à la tête du département.

Avant d’être nommé conservateur en chef du département des Arts Graphiques au Louvre, quel a été votre parcours ?

Après des études d’histoire de l’art à Leyde, j’ai passé cinq ans en Italie, à Florence, de 1979 à 1984, à l’Institut Néerlandais de cette ville, qui fonctionne selon le même principe pour les Pays-Bas que la Villa Médicis à Rome pour la France. Ce furent cinq années merveilleuses, où j’ai fait la rencontre avec la technique du dessin. C’est un domaine qu’on n’apprend pas à l’Université. A Florence, j’ai appris à l’aimer grâce aux expositions qui étaient organisées chaque année par l’Institut, dirigé par Bert W. Meijer.

L’une des ces expositions fut celle des dessins du Musée Teyler de Haarlem, et c’est presque logiquement que je suis alors, à la fin de mon séjour en Italie, devenu conservateur de ce musée qui comprend de très belles collections de dessins italiens, hollandais et de diverses autres écoles. J’étais en charge de la section artistique, car le Teyler est une musée encyclopédique, qui a également des collections scientifiques (minéraux, fossiles, etc.)

Quelle différence y a-t-il entre le fonctionnement de ce musée et celui du Louvre ?

Le métier est le même, mais il y a des différences dans la façon de travailler. L’administration est différente : le Teyler est une fondation, le Louvre est un établissement public dépendant de l’Etat. Cela signifie plus de lourdeur dans un sens, car il y a…

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