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Inquiétudes sur la Tefaf

Le vetting committee de la Tefaf 2015
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Fortement marquée par le Covid qui avait frappé de nombreux exposants et visiteurs en 2020, annulée en 2021 à cause de la pandémie, la Tefaf (The european fine art fair de Maastricht) est à nouveau confrontée à la nouvelle vague épidémique qui déferle sur l’Europe. Ceci témoigne tout autant de la gestion parfois erratique de la crise par les pouvoirs publics que des curieuses méthodes qu’elles engendrent.

Il n’est pas dans le champ de La Tribune de l’Art de s’insérer dans les polémiques sanitaires, même si nous les avons à plusieurs reprises évoquées pour contester notamment la durée indue de fermeture des musées en France, une fermeture qui fut parmi l’une des plus longues du monde.
Si nous abordons ce sujet ici, c’est qu’il sous-tend toutes les décisions relatives aux musées et aux foires qui risquent d’être prises dans les semaines et les mois qui viennent. Des jauges réduites, voire des obligations d’annulations, qui ne seraient dues qu’à ceux qui refusent les vaccins.
Si La Tribune de l’Art est souvent sévère sur l’action du gouvernement français en général et si l’an dernier sa gestion de la crise fut très critiquable, il est certain que depuis le printemps - même si nous regrettons qu’il n’ait pas mis en place le passe vaccinal plutôt qu’un hypocrite passe sanitaire - la France s’est plutôt mieux débrouillée que beaucoup d’autres pays. Surtout, l’aide apportée par l’État aux entreprises menacées par les fermetures a toujours été à la hauteur de l’enjeu, même si cela a pu entrainer des abus.

Et c’est là qu’il faut revenir à la Tefaf. Celle-ci est un moteur économique puissant pour la ville de Maastricht et au-delà pour la province de Limbourg et pour les Pays-Bas. Il nous paraît étrange que ceux-ci puissent se désintéresser de son sort, et notamment d’une possible annulation qui serait rendue obligatoire par des consignes sanitaires, comme tel était le cas l’année…

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